Affaire concours à l’ENMG : Le BIANCO durcit le ton

Affaire concours à l’ENMG : Le BIANCO durcit le ton

L’affaire du concours à l’ENMG continue de défrayer la chronique et d’alimenter les conversations. Des suspicions de corruption entachent ce concours. Le BIANCO est déterminé à prendre le taureau par le cornes.

Les dessous du concours d’entrée au sein de l’Ecole Nationale de la Magistrature et des Greffes (ENMG) du 06 et 07 février 2018 ne seront pas lâchés par le Bureau Indépendant Anti Corruption (BIANCO). A travers un communiqué de presse publiée hier, le BIANCO a ainsi annoncé sa détermination de poursuivre les investigations sur cette affaire malgré l’incinération des feuilles de copies survenue le 08 mars dernier. Des feuilles de copies qui demeurent pour eux des éléments de preuve. «Dans tous les cas, le BIANCO confirme par le présent sa volonté d’aller de l’avant et de continuer les enquêtes, malgré l’éventuelle disparition de certains éléments potentiels de preuves déjà sécurisées dans des locaux dûment scellés par un huissier», précise le communiqué en question.
Par ailleurs, le BIANCO a tenu à préciser qu’il n’a pas été mis au courant d’un quelconque initiative visant à briser les scellés des portes des salles sécurisant les feuilles de copies des candidats, les procès-verbaux des concours, ainsi que tous dossiers y afférant, afin de les brûler. Une initiative que le bureau regrette. Le bureau qui déplore ainsi les conséquences de ce qu’il qualifie d’agissements, du fait que ces dossiers brûlés font partie des éléments d’enquêtes concernant les suspicions de corruption et infractions assimilées dans l’organisation desdits concours.
Dans cette optique, le BIANCO a tenu à rappeler que la sécurisation des concours administratifs est un axe majeur dans les efforts de Lutte Contre la Corruption à Madagascar et que l’enjeu de la sécurisation de ces concours administratifs est de garantir l’égalité des chances quant à l’accès de la jeunesse malagasy aux Grandes Ecoles de la République sans recourir à la Corruption.
Cette affaire sent ainsi le torchon qui brûle. En tout cas, le bras de fer entre le BIANCO et les responsables auprès de l’ENMG commence à s’envenimer.

Marc A.

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