AGOA : Grande réunion technique organisée hier

AGOA : Grande réunion technique organisée hier

Le Président américain Barack Obama avait déclaré la réintégration de Madagascar au sein de l’AGOA. Toutefois, une longue procédure devra être observée pour concrétiser cette réintégration. En attendant, les employés malgaches s’y préparent.

«Notre réintégration à l’AGOA nécessite une préparation technique, notamment pour les opérateurs locaux. Effectivement, si nous voulons que notre dossier soit éligible, il faut que nous fassions preuve de crédibilité en nous soumettant aux normes exigées par les États-Unis», a annoncé Henri Rakotoarisoa, Secrétaire Général du ministère de l’Industrie, du Développement des PME/PMI et du Secteur Privé à l’issue d’une réunion technique avec les opérateurs malgaches, l’EDBM, les représentants du gouvernement américain et le ministère de tutelle qui s’est tenue hier dans les locaux de l’EDBM entre autres, les infrastructures, la sécurité ou encore l’hygiène. Une équipe américaine sera chargée de l’encadrement de nos opérateurs pour ce faire.
Henri Rakotoarisoa a annoncé que le ministère de l’Industrie prévoit de sensibiliser les opérateurs à saisir cette opportunité. L’AGOA ne concerne effectivement pas seulement le textile, mais touche également différents secteurs pour n’en citer que l’agro-alimentaire.
Toujours dans cette perspective, le SG du ministère de l’Industrie a noté qu’il faudra rapatrier les opérateurs qui ont contracté des marchés en Égypte, en Tanzanie ou encore au Mozambique afin de renforcer les potentialités locales. L’objectif étant d’attirer de nouveaux flux de capitaux à Madagascar. Sur 32 entreprises ayant contracté avec l’AGOA, 11 en payant des taxes. Manifestant son avis sur les avantages de réintégrer l’AGOA, Henri Rakotoarisoa a indiqué que cela signifie une détaxation pouvant aller jusqu’à moins 30 %. Henri Rakotoarisoa est également convaincu de notre potentiel, notamment en termes de main-d’oeuvre étant donné que nous disposons déjà de quelque 50 000 employés qualifiés qui pourraient être réintégrés dans le monde du travail, grâce à notre réintégration à l’AGOA.
En 2009, l’AGOA représentait 30 % des exportations en valeur vers le pays de l’Oncle Sam.

L.R

 

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