Agriculture : Une nouvelle espèce de chenille menace les pays de la SADC

Agriculture : Une nouvelle  espèce de  chenille menace les pays de la SADC

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Une nouvelle espèce de chenille dénommée «chenille légionnaire» menace l’ensemble de l’agriculture des pays membres de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC). Jusqu’ici, 4 pays sont fortement touchés par l’invasion de ce type d’insecte qui résiste aux insecticides classiques utilisés dans l’agriculture. «La Zambie, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud et le Ghana en sont frappés de plein fouet», révèle la presse internationale. Le Mozambique, le Malawi et la Namibie, la République Démocratique du Congo en sont également menacés. Les agriculteurs de ces pays arrivent en première ligne des plus affectés. Ces cultivateurs de céréales en sont les premiers concernés, puisque ces chenilles s’attaquent directement aux plants de maïs, de blé et de riz en général.

Réunion d’urgence appelée par la FAO
D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), près de 40 millions de personnes sont affectées, depuis maintenant deux ans, à cause de la très faible pluviométrie, accentuée par l’anomalie climatique El Nino. Ajoutée à ce problème, la réserve de nourriture de l’Afrique Australe se trouve menacée et réduite de 15% alors que près de 40 millions de personnes souffrent de cette insuffisance de pluies. «Ces chenilles constituent une grave menace pour la sécurité alimentaire», a souligné David Phiri, Coordonnateur régional de la FAO.

Une nouvelle guerre déclenchée ?
Madagascar n’est pas épargnée par cette menace qui est, désormais, à nos portes. Des mesures spéciales adoptées par les autorités étatiques de la Grande Île s’avèrent incontournables afin de préserver nos paysans de ce risque. D’ailleurs, les fermiers des pays de la SADC qualifient de «guerre» le combat mené contre ce fléau.
Ce type de chenille n’est enregistré qu’en Amérique du Sud. La SADC a-t-elle été victime d’une guerre agricole ? En tout cas, les autorités étatiques des pays victimes semblent impuissantes face à ce problème.

Marc A.

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