Assemblée Nationale : Le PM en quête de la confiance des députés

Assemblée Nationale : Le PM en quête de la confiance des députés

Le chef du gouvernement présentera devant l’Assemblée Nationale la politique de mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat, cet après midi à partir de 16 heures au Palais de Tsimbazaza. Après Kolo Roger et Jean Ravelonarivo, Mahafaly Olivier Solonandrasana est le troisième PM qui doit traduire en action la PGE définie en 2014 suivant les orientations du président de la République. Est-ce qu’il adoptera de nouvelles  méthodes dans la mise en œuvre de la PGE ? La relation entre l’exécutif et le parlement a été toujours très tendue depuis 2014. Les deux précédents chefs du gouvernement (Roger Kolo et Jean Ravelonarivo) ont été sous la menace de motion de censure lors de son mandat. Le nouveau PM obtiendra-t-il  la confiance de majorité à géométrie variable de l’Assemblée nationale? Les réponses à ces questions devraient être connues d’ici quelques heures. Quoi qu’il en soit, le premier face à face gouvernement-parlement s’annonce chaud. Les députés qui ont le devoir de surveiller l’action du gouvernement ont leur mot à dire face aux différentes revendications syndicales, la hausse des prix du carburant, la gestion de l’administration en général.
La PGE  vise à bâtir une société malgache moderne et prospère, respectueuse de la dignité humaine et des droits de l’homme. Le combat contre la pauvreté, la vulnérabilité et la précarité est la priorité des priorités. Elle véhicule la politique d’ouverture prônée par le Président de la République, et traduit la volonté permanente de réconciliation de tous les malagasy. Elle devra déboucher sur une croissance et un développement inclusif et durable en tenant compte des priorités des régions pour éradiquer le déséquilibre régional.
La PGE prévoit le renforcement de la sécurité des biens, des personnes et des investissements privé et public ; l’impartialité de la justice; la libre entreprise par le secteur privé ; l’effectivité de la lutte contre la corruption ;  le droit à la santé et à l’éducation ; le développement rural, la croissance économique par une politique des grands travaux d’infrastructures, et la relance des secteurs porteurs;  la transparence dans la gestion des finances publiques et des ressources naturelles; la stabilité macroéconomique et sociale. « Le gouvernement de combat », dirigé par Olivier Mahafaly a le devoir de concrétiser ces objectifs ambitieux.

Vola R

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