Banque Mondiale : 367 millions USD d’engagements en 2017

Banque Mondiale : 367 millions USD d’engagements en 2017

Coralie Gevers, responsable des opérations de la Banque mondiale à Madagascar a félicité hier le Ministère pour les efforts entrepris dans la mise en place de différentes réformes. La cérémonie de signature de deux lettres d’accords a été une occasion pour elle de dresser le bilan de cette année 2017.

“Le montant de l’engagement total approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale pour cette année calendaire 2017 s’élève à 367 millions USD. Dès lors que nous respections nos engagements pris lors de la Conférence des Bailleurs des Fonds à Paris en Décembre 2016, nous espérons continuer sur cette voie en 2018 et 2019”, a indiqué hier Coralie Gevers, responsable des opérations de la Banque Mondiale à Madagascar au cours d’une cérémonie de signature de lettres d’accords, qui s’est tenue au Ministère des Finances et du Budget d’Antaninarenina. Cette année 2017 a été une année de réformes et la Banque Mondiale est prête à les soutenir avec de l’appui budgétaire.
Le partenariat entre Madagascar et la Banque Mondiale est un partenariat gagnant, a pour sa part indiqué Vonintsalama Andriambololona, ministre des Finances et du Budget. Selon le grand argentier, le gouvernement malagasy et particulièrement le ministère des Finances et du Budget, s’engage à gérer ces fonds de manière performante.

Lettres d’accords

Un accord sur un appui budgétaire de 45 millions USD a été signé hier entre le Ministère des Finances et du Budget représenté par le grand argentier Vonintsalama Andriambolona et la Banque Mondiale représentée par Coralie Gevers. 40 millions USD sont dédiés à des réformes en faveur d’une croissance inclusive et résiliente et 5 millions USD consacrés à la riposte contre l’épidémie de peste. L’objectif est d’accompagner les efforts déployés par le gouvernement pour renforcer la capacité des ménages à faire face aux chocs et créer un environnement favorable au développement d’opportunités économiques dans les zones rurales.
Récemment, un accord de 45 millions USD permettant de renforcer et approfondir les réformes en matière de gestion des finances publiques a également eu lieu. La Banque Mondiale a constaté depuis deux ans un véritable effort au niveau des autorités, pour augmenter ses dépenses en investissement en infrastructure, et les dépenses sociales et une bonne tendance au niveau de l’augmentation des recettes fiscales, qui contribue actuellement à 12% du PIB, s’il était à peine à 10%, il y a deux ans. «Ces appuis budgétaires viennent en quelque sorte récompenser ces efforts et les encourager pour qu’il y ait encore plus, pour le futur».

Nutrition

Le second accord signé hier porte sur l’amélioration des résultats nutritionnels avec l’approche programmatique à multiples phases. Ce programme est conçu pour atteindre près de 75% des enfants de moins de 5 ans, en commençant dans les 8 régions qui ont les taux de retard de croissance les plus élevés dans le pays et qui s’étend progressivement à 15 régions. D’ici 2028, le programme devrait réduire le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance de 30% dans les régions ciblées. La première phase, un don de l’IDA de 80 millions de dollars et cofinancée par une subvention de 10 millions de dollars du Fonds fiduciaire Power of Nutrition, est étalée sur une période de cinq ans.

C.R

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