Banque mondiale : La barre du milliard d’engagement franchie

Améliorer la gouvernance, renforcer les finances publiques, améliorer les services publics et le financement des investissements structurants, mettre en place des politiques en faveur du secteur privé, développer le capital humain et lutter contre la pauvreté constituent autant de priorités du cadre de partenariat des pays de la Banque Mondiale. La Banque Mondiale s’engage à accompagner Madagascar dans ses efforts de développement.

“On vient de passer la barre du milliard de USD d’engagement à Madagascar en termes de portefeuilles”. C’est en ces termes que s’est exprimé le 11 octobre dernier Coralie Gevers, Country Manager de la Banque Mondiale en marge d’une rencontre conviviale dans les locaux de l’Institution à Anosy. Cette institution du Bretton Woods est heureuse d’accompagner Madagascar dans ses efforts de développement. «On espère surtout que ce soit de l’argent qui va produire des résultats. C’est ce à quoi on va continuer à travailler avec vous tous. C’est avoir des résultats pour toute la population malgache à travers le pays», poursuit-elle.
Cette responsable a toujours souligné que la croissance doit être inclusive pour avoir un impact sur la réduction de la pauvreté et reposer sur des institutions publiques solides. Au mois de mars dernier, lors de la revue conjointe du portefeuille de la Banque Mondiale, Coralie Gevers n’a pas manqué de préciser qu’avec l’accroissement du soutien de la Banque mondiale pour Madagascar, il est crucial que la mise en œuvre des projets se fasse par les autorités avec intégrité et efficacité et que les objectifs de développement soient atteints. Un certain nombre de projets démontrent déjà des résultats palpables pour les bénéficiaires.
«Avec l’échéance électorale qui arrive, on a tous un petit pincement au cœur en attendant ce qui va arriver», précise la Country Manager de la Banque Mondiale qui, comme bon nombre de gens, espère que l’élection puisse se dérouler dans l’apaisement pour garantir la stabilité au pays, condition sine qua non pour réduire la pauvreté et pérenniser les services de base envers la population.

Claudia R.

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