Banque Mondiale : Madagascar a besoin d’une croissance de 7%

Banque Mondiale : Madagascar a besoin d’une croissance de 7%

Un nouvel essor économique vient d’être enregistré dans la Région d’Afrique subsaharienne, présageant une croissance exponentielle pour cette année 2017. Madagascar fait partie de ces pays où la croissance est positive.

La Région Afrique subsaharienne montre des signes de reprise et la croissance devrait y atteindre 2,6% en 2017. Telles sont les conclusions de la nouvelle édition d’Africa’s Pulse, un rapport semestriel de la Banque Mondiale, axé sur l’analyse des économies africaines, lesquelles ont été rapportées à la presse hier, à l’occasion d’une séance de vidéoconférence organisée au siège de la Banque Mondiale d’Anosy. Il ressort, à cette occasion, que la croissance économique de l’Afrique subsaharienne est en train de rebondir en 2017, après avoir enregistré, l’année précédente, son niveau le plus bas depuis plus de 2 décennies. Ce fut ainsi le cas des pays tels que le Nigéria, l’Afrique du Sud et l’Angola, les principales économies du continent, qui ont enregistré un rebond après le ralentissement brutal de 2016. La Banque Mondiale a, toutefois, rapporté que ce redressement est lent en raison d’un ajustement insuffisant par rapport à la baisse du prix des matières premières et à l’incertitude des politiques.
Madagascar a atteint une croissance estimée à 4,2% en 2016, selon les précédentes statistiques avancées par la Banque Mondiale. Il s’agit, certes, d’un progrès significatif, s’expliquant par la volonté politique, par l’accès aux nouvelles technologies ainsi que par la réforme des cadres réglementaires, mais cette institution internationale a tenu à suggérer qu’il importe, dorénavant, de viser le long terme. Il est effectivement nécessaire de pouvoir maintenir cette croissance dans la durée. Se référant aux efforts concédés par certains pays africains à croissance économique exemplaire, la BM a conseillé qu’il est éventuellement indispensable d’atteindre une croissance de 7% si nous voulons améliorer le taux de croissance par tête et pour ce faire, il faut avoir de l’ambition.

 L.R

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