Blanchiment de capitaux à Paris : Procédure judiciaire contre une personnalité de la transition

Blanchiment de capitaux à Paris : Procédure judiciaire contre une personnalité de la transition

Ce serait un simple fait divers si l’affaire ne concernait qu’ un simple citoyen malgache. Mais il s’agit d’une haute personnalité de la Transition dont les comptes ont été disséqués par les autorités françaises…

Le parquet de Paris a ouvert une enquête sur un dossier de blanchiment de capitaux dans lequel un ancien baron de la Transition est incriminé. Le dossier concerne des transferts de fonds d’un montant d’une dizaine de millions d’Euros provenant d’un opérateur chinois. Des personnes impliquées dans ce dossier ont été entendues par la police française, la semaine dernière.
Des sources informées ont fait savoir que cet homme d’affaires serait soupçonné d’avoir été le bénéficiaire d’une transaction douteuse. Les doutes ont pesé sur des transactions en Europe et en Asie du Sud Est, nous a-t-on informé. Une opération financière provenant d’un opérateur chinois dont l’unique bénéficiaire n’est autre que ce businessman malagasy a éveillé les soupçons des autorités françaises.
La Tracfin, cellule française de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, aurait été saisi de ce dossier. Une cellule qui est intransigeante concernant la traçabilité des origines des fonds qui transitent en France.
Le dossier pourrait concerner des trafics de bois de rose. En effet, des liens auraient été établis entre le transfert de fonds  et l’exportation de 30.000 rondins de bois de rose de Madagascar interceptés à Singapour, nous a-t-on confié. Certains éléments ont attiré l’attention des enquêteurs sur ces deux dossiers qui intéressent les instances internationales, notamment, ceux qui ont milité contre le trafic des ressources naturelles de Madagascar.
Rappelons que la France avait saisi à plusieurs reprises les bénéfices des exportations illicites de ressources naturelles de Madagascar à l’instar des hippocampes séchés et des bébés tortues. Cette fois, les autorités françaises s’attaquent aux trafiquants de bois de rose.

Marc A.

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