Chaîne pénale anti-corrution : Nivo Ratiarison placé sous mandat de dépôt

Chaîne pénale anti-corrution : Nivo Ratiarison placé sous mandat de dépôt

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Convoqué pour la seconde fois devant la Chaîne pénale anti-corruption, Nivo Ratiarison, Directeur de Cabinet du ministre de la Communication, cette fois-ci, n’a pas pu échapper à la prison où il attendra la poursuite de son enquête et sa comparution devant les juges…

La Chaîne Pénale Anti-corruption a décidé hier du sort des 5 individus incriminés dans le dossier relatif à l’Office de la Radio et de la Télévision de Madagascar.
Nivo Ratiarison, Directeur de cabinet du ministre de la Communication, de l’Information et des Relations avec les Institutions, a été placé sous mandat de dépôt jusqu’au procès. Le chef de Service Marketing et Communication auprès de l’ORTM a également eu le même sort que le DirCab. En tout, des 5 incriminés, 2 sont incarcérés, tandis que les 3 autres ont bénéficié de Liberté Provisoire.
Cette affaire concerne le détournement de plusieurs matériels de l’ORTM ainsi que des fonds appartenant à cet organisme public, moyennant des faits de corruption. La valeur du crime s’élève à 400 millions d’Ariary, nous a confié une source proche du dossier et relayé par plusieurs médias depuis la semaine dernière. Les soupçons ont été lourds lors de ce déferrement devant la CPAC, à en croire l’évolution de cette affaire, puisque d’autres documents complémentaires ont été réclamés par le parquet, c’est-à-dire la chaîne pénale, la semaine dernière lors de la première audition. Cette fois, les documents ont été complétés, raison pour laquelle ce dossier a été instruit.
Cette fois, un haut responsable de l’administration est incriminé dans une affaire de corruption. Un fait qui témoigne de l’effectivité de la nouvelle stratégie de lutte contre la corruption, d’une part, mais également de la volonté du régime à en découdre avec ce fléau de corruption.
Jusqu’ici, la présomption d’innocence est toujours de rigueur. Les juges vont ainsi tenter de faire la lumière sur ce dossier lors du procès.
Affaire à suivre.

Marc A.

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