Chef de l’opposition : Pas forcément issu du TIM

Si le parti TIM s’est officiellement présenté de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale, il ne peut, enr evanche, pas se prévaloir d’en être le chef. Du moins, tel est l’avis d’un juriste.

Le parti Tiako I Madagasikara ne devient pas nécessairement chef de l’opposition, dixit le juriste Firiana Ranesa lors de l’ouverture de la session spéciale de l’Assemblée nationale, hier à Tsimbazaza. D’après ce juriste, la loi en vigueur à Madagascar stipule que le chef de l’opposition devrait obtenir un siège vice-président à l’Assemblée nationale. Or, jusqu’à maintenant, le nombre de partis qui se sont déclarés opposants, au niveau du ministère de l’Intérieur, est encore incertain. Ainsi, il est impossible de savoir jusqu’à quand ce chef de l’opposition sera nommé, estime ce juriste. Il a rappelé que pour être un parti d’opposition, il faut que chaque parti fasse une déclaration universelle en tant qu’opposition. Par la suite, le parti devrait faire une déposition qui affirme qu’il est un parti d’opposition auprès du ministère de l’Intérieur toujours. Ensuite, ces partis légalement certifiés par le ministère de l’Intérieur en tant qu’opposition devraient concourir ensemble pour nommer ou élire leur chef. Mais en cas d’absence de consensus entre ces partis, le chef de l’opposition devrait donc appartenir à n’importe quel parti ou groupe de partis n’appartenant pas à la majorité parlementaire mais qui aurait pu recueillir le plus de voix à l’Assemblée nationale. Ce juriste rappelle qu’aucune date butoir ne régit la nomination et l’élection du chef de l’Opposition à l’Assemblée nationale.

Rindra R.

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