Construction de l’Hôtel de Ville : “J’ai donné un milliard Ar. à Rajoelina”, révèle Marc Ravalomanana

Construction de l’Hôtel de Ville : “J’ai donné un milliard Ar. à Rajoelina”, révèle Marc Ravalomanana

Si ses détracteurs glosent sur le fait que l’ancien président de la République n’a rien fait pour la capitale, il a mis les points sur les i en rappelant qu’il a participé financièrement à la construction de l’Hôtel de ville… 

Déclaration sur déclaration. Le 7 février 2009, la Francophonie, la politique en général ont été évoquées par Marc Ravalomanana. Il n’a pas mâché ses mots, comme à son habitude, pour dénoncer les agissements des dirigeants du pays.
A Imerinkasinina, l’ancien président Marc Ravalomanana a rappelé qu’il avait remis 1 milliard d’Ariary à Andry Rajoelina pour la reconstruction de l’hôtel de Ville d’Antananarivo. Ces faits remontent à l’époque où il était président de la République et Andry Rajoelina maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo.
En ce qui concerne le massacre du 7 février 2009, Marc Ravalomanana a fait savoir que tôt ou tard, la vérité sur cette affaire sera connue. « Je n’ai tué, même pas une seule personne durant les 8 années où j’étais au pouvoir», a-t-il fait savoir. Histoire de confirmer qu’il n’est pas impliqué ni de près, ni de loin, à ce massacre et qu’il n’en est point responsable. « Je ne vais pas non plus imputer ce crime à qui que ce soit », renchérit l’ancien président Marc Ravalomanana.
L’ancien président n’a rien à ajouter sur la Francophonie, il déplore toujours l’accaparement du terrain d’Andohatapenaka par l’Etat malgache. En effet la construction des complexes d’Andohatapenaka pour accueillir le prochain sommet de la Francophonie est maintenant en cours.
L’ancien président Marc Ravalomanana a fait savoir durant ce reboisement qu’il n’a pas encore perçu aucun de ses droits d’ancien président de la République. Il lance ainsi un appel à la SADC et à l’Union africaine au suivi de la feuille de route.

Dirigeants sans vision

L’ancien président Marc Ravalomanana a qualifié les dirigeants actuels de « dirigeants sans vision ». Nous empruntons une « wrong direction » a-t-il lancé dans la langue de Shakespeare. Le respect mutuel n’existe plus à Madagascar, a-t-il martelé. Et lui d’enfoncer le clou en déclarant qu’il n’y a plus rien qui marche dans le pays.
Ce reboisement à Imerinkasinana a été l’occasion pour le parti TIM de raffermir la solidarité de ses membres. Des membres issus d’autres régions ont assisté à ce rendez-vous d’Imerinkasinina. D’Antsiranana, de Toamasina, d’Antsirabe, de Moramanga, de Mahajanga et d’Ambatondrazaka, entre autres.

Ghislain V

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