Déstabilisation : Les ponts de la capitale menacés…

Déstabilisation : Les ponts de la capitale menacés…

La tension politique n’est pas retombée dans la capitale. Les fauteurs de troubles tentent actuellement de toucher la population en s’en prenant aux infrastructures stratégiques de la ville dont les ponts qui enjambent les principales rivières ceinturant la capitale…

Les détracteurs du régime ne manquent pas d’imagination. Les ponts de la capitale ont été menacés hier de destruction. Les forces de l’ordre ont été mobilisées afin de sécuriser plusieurs points stratégiques après cette alerte. Des éléments sont descendus à Ampasika pour voir de près ce qui s’y passe puisque les premiers renseignements concernaient ce pont très passant qui relie le centre-ville à plusieurs quartiers d’Itaosy, une des communes les plus populauses de l’Atsimondrano. Hier, tard dans la soirée, des politiciens, notamment, ceux qui ne sont pas dans l’opposition, ont été informés de l’existence d’un acte sournois qui se met en place. Une initative annoncée depuis plusieurs mois et qui prend forme depuis quelques semaines maintenant. Il s’agit d’installer le chaos dans la capitale et de metre la pression sur le régime en place dans le but d’asseoir une convention politique extra constitutionnelle. En quelque sorte, une forme de « coup d’État » politique.

Sécurisation maximale

Dans ces séries de destabilisations, le terrorisme politique de certains détracteurs du régime est programmé tout au long de ce mois de Juin. Une initiative qui a été décelée par les forces de l’ordre et les services de renseignements du pays. La sécurisation ne concerne pas uniquement la capitale puisque les points stratégiques dans les autres villes de Madagascar sont également concernés. Les ports de Toamasina et de Mahajanga ou aussi les aéroports sont désormais hautements surveillés et sécurisés. Dans ce sens, les différents éléments des forces de l’ordre sont éparpillés dans les différents endroits du pays en vue d’arrêter ces séries de destabilisation perpetrées par ceux qui sont hostiles à l’actuel régime.

Marc A.

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