Dettes extérieures : Davantage de transparence requise, selon Serge Zafimahova

Dettes extérieures : Davantage de transparence requise, selon Serge Zafimahova

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la Grande île est toujours dépendante des financements extérieurs pour lui permettre d’équilibrer son économie et d’assurer l’essor de son développement. Toutefois, les finances devraient faire l’objet de transparence.

Serge Zafimahova, observateur de la vie nationale, estime que la transparence fait défaut en ce qui concerne les dettes extérieures de Madagascar. «Ce qu’il faut savoir, selon ses dires, c’est qu’à fin Décembre 2015, Madagascar avait déjà 3 milliards 316 millions USD de dettes extérieures. Cela représente un peu moins de 34% du PIB».
A l’issue de la première journée de la Conférence des Bailleurs qui s’est tenue au siège de l’UNESCO à Paris au mois de Décembre 2016, un financement de l’ordre de 6 milliards 400 millions Usd avait été annoncé. Serge Zafimahova indique que dans les 6 milliards 400 millions Usd il y a déjà 2 milliards 100 millions Usd qui sont déjà dans les tuyaux c’est-à-dire des projets déjà bien identifiés, il ne reste donc plus que 4 milliards 300 Usd.
Cet observateur de la vie socio-politique et économique n’a pas manqué de mettre en avant différents chiffres pour soutenir ses propos. Il est par exemple écrit dans les documents financiers «autres bailleurs, investissement 1 milliard 750 millions USD». De l’avis de notre interlocuteur cela signifie selon notre interlocuteur que le financement est à chercher. «Même l’Inde qui apporte 2 millions 500 USD on le cite dans le document. Pourquoi il n’y a pas de transparence sur les 1 milliard 750 millions?» se demande Serge Zafimahova.
Selon ses dires, lorsqu’on commence à parler de dettes en faisant une littérature de plusieurs dizaines de pages, on cherche à noyer le poisson. Il faudrait, sur une simple feuille Excel et avoir le nom des bailleurs, le projet financé, la localisation, le montant du financement, le taux d’intérêt appliqué, la période de remboursement. Cela ne ferait que quelques pages. «Aussi bien les autorités étatiques que les bailleurs de fonds doivent faire montre de transparence», a-t-il conclu.

C.R

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