DGPN : La déclaration du Syndicat des Inspecteurs n’engage pas la Police

DGPN : La déclaration du Syndicat des Inspecteurs n’engage pas la Police

Les récents événements qu se sont produits à Antananarivo ont apparemment déclenché des réactions de partout. Le Syndicat des Inspecteurs de la Police Nationale a fait, lui aussi, une déclaration en ce sens.

Le corps de la police nationale est-il miné par une divergence ? Pas plus tard qu’hier, le syndicat du corps des inspecteurs de police, des brigadiers et agents de police, fraîchement constitué, a fait une déclaration sur une chaine privée locale. Cette déclaration de 7 points est basée sur le fait qu’user de la force contre la population malgache est contraire à la déontologie, ainsi qu’au statut de la police nationale. La devise de la police étant, avant tout, de servir et protéger la population.
Les hauts responsables auprès du ministère de la Sécurité Publique ont immédiatement réagit par rapport à cette déclaration controversée. Une réunion s’est tenue hier dans l’après-midi, au ministère de la Sécurité Publique d’Anosy, au terme de laquelle le Directeur Général de la Police Nationale (DGPN), le Commissaire Divisionnaire Eric Michel a fait une déclaration, selon laquelle cette déclaration n’engage que leur auteur, lesquels ont parlé en leur propre nom et non de celui des 4 corps composants la police nationale, à savoir celui des inspecteurs généraux, contrôleurs généraux et commissaires de police, du corps des officiers de police, le corps des inspecteurs de police et enfin des brigadiers et agents de police. Le DGPN a tenu à préciser qu’en vertu du statut de la police nationale, les activités syndicales doivent uniquement servir l’intérêt professionnel et non autrement. Une manière pour la maison centrale de recadrer ainsi ses éléments.
L’histoire ne dit pas que les sanctions vont pleuvoir, toutefois, le Commissaire Divisionnaire Eric Michel a mis en garde les brebis galeux en martelant que le ministère de la Sécurité Publique n’est pas responsable des déclarations effectuées en dehors de sa juridiction et que les auteurs de la déclaration d’hier son entièrement responsables de leurs actes, soulevant au passage que la mission des forces de l’ordre n’est pas évidente étant donné la conjoncture, caractérisée par une certaine tension.

L.R

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