Droit d’accise : Le GCAM demande des mesures d’accompagnement

Droit d’accise : Le GCAM demande des mesures d’accompagnement

Comme plusieurs autres secteurs, celui des automobiles traverse actuellement une phase de crise. Néanmoins, les concessionnaires s’en sortent grâce notamment à un savoir faire dont la tenue du dernier Salon en est la preuve. Seulement une voiture neuve est hors de prix, à cause, notamment, des taxes…

Une rencontre avec les autorités compétentes est prévue dans les prochains jours pour revoir les conditions d’application des droits d’accises sur les voitures neuves qui seraient une menace pour le marché, d’après les explications de Stéphane Bruno, président du Groupement des Concessionnaires Automobiles de Madagascar ( GCAM). Pour eux, ils ne sont pas contre le droit d’accise, comme l’a souligné le président du GCAM mais, en revanche, l’Etat malagasy doit penser un peu plus aux difficultés de son application, de l’ordre de 10%. Une mesure d’accompagnement serait acceptable si l’Etat persiste à marcher dans cette voie. L’application de 10% supplémentaires sur les valeurs des importations de véhicules légers aura des conséquences sur les prix de vente, d’environ 14 à 15%, sur un marché qui est déjà étroit.
Ce que l’administration pense gagner en imposant ce droit d’accise ne sera pas aussi visible si le volume des importations des concéssionnaires automobiles baisse. Ce fait a déjà été prouvé pour les véhicules d’occasion qui ont reculé durant les 9 premiers mois de 2015 après l’application de cette loi en 2014. « Si vous devriez appliquer les droits d’accises de 10%, tentez d’emménager ces taxations par des contraintes sur les véhicules d’occasion pour que le part de marché des véhicules neufs ne diminue pas », a suggéré le président du GCAM. Entre autres, ces mesures visant à réduire les contraintes peuvent être la limite d’âge des véhicules d’occasion à l’importation. Si les véhicules d’occasion sont taxés par son âge fixé à 8 ans, l’on pourrait le rédiuire à 7 ans pour commencer et baisser au fur et à mesure. Etant donné que les importations de véhicules n’ont pas de limite d’âge à l’importation, cette mesure proposée par le GCAM rendrait le marché plus intéressant. Le président du GCAM explique qu’avec une telle mesure, une fraction des véhicules d’occasion importés sera transferée dans le marché des véhicules neufs.

 

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