Eboulement rocheux et glissement de terrains : Ambanin’ampamarinana en vigilance rouge

En cette période de pluies et cyclonique, les habitants se trouvant en aval du Rova de Manjakamiadana se retrouvent une fois encore face à une situation des plus dangereuses.
L’on craint actuellement que des éboulements et glissements de terrains surviennent dans ces zones.

Le bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a de nouveau lancé un appel à la vigilance face au risque l’éboulement de terrain dans la haute ville. A l’occasion d’un entretien à la presse, hier, John Heri­niandry Razafimandimby, directeur du Centre d’études, de la réflexion, de veille et d’orientation (CERVO) au niveau du BNGRC a fait savoir que les différentes zones qui se trouvent sur les flancs Est et Ouest de la Colline en aval du Rova de Manjakamiadana sont exposées au risque d’éboulement rocheux et glissement de terrain. Le BNGRC, en collaboration avec les pompiers de la commune urbaine d’Antananarivo, a lancé depuis le 24 décembre dernier une opération marquage des roches dans les zones extrêmement vulnérables.
La zone aux alentours d’Ambanin’Ampamarinana est la plus exposée à un grave risque d’éboulement rocheux et glissement de terrain. Cette zone est en vigilance rouge. En cette pé­-
riode de pluies, des mesures strictes sont mises en place pour éviter les pertes de vies humaines. Etant donné que des milliers d’habitations restent fortement exposées aux risques de glissement de terrain et d’éboulement, la préfecture de police ainsi que le BNGRC ont lancé un appel vibrant. Les populations riveraines de la zone rouge sont appelées à quitter leurs habitations exposées à l’éboulement rocheux et glissement de terrain. 103 ménages dans le fokontany d’Ambanin’Ampamarinana sont priés de quitter volontairement leurs milieux de vie rapidement. Contrairement, la préfecture de police procédera à une évacuation forcée, d’après les explications du préfet de police d’Antananarivo le Gal Angelo Ravelonarivo.
Des différentes études ont été conduites depuis plus de cinq ans. Ces études montrent également que les structures géo­logiques et géomorpho­logiques de la colline sont à l’origine des instabilités qui provoquent les mouvements de terrain, sans compter les autres facteurs pouvant également exacerber le phénomène. Les résultats ont mis en évidence que 1 490 habitations sont fortement à risque et 470 d’entre elles ont besoin d’évacuation. Ces dernières se trouvent essentiellement sur le flanc Ouest de ladite colline, plus précisément dans les fokontany Amparibe, Ambatovinaky, Tsimialonjafy, Ambanin’Ampa­-
marinana, Ankadilalana et Tsarafaritra.

Vola R

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