Education : Le syndicat des enseignants pour le report des examens

Education : Le syndicat des enseignants pour le report des examens

Tout est chamboulé par la crise qui sévit actuellement dans le pays. Les élèves en sont les principales victimes.

Les différents mouvements syndicaux de l’Education Nationale ont suggéré un report du calendrier des examens. Ils n’ont pas manqué de manifester leur scepticisme au rythme où vont les pourparlers avec le ministre de tutelle. Effectivement, les négociations sont actuellement au point mort entre le Ministère de l’Education Nationale et le syndicat des enseignants. Nous avons appris de source auprès de président du SEMPAMA Nosy, Arsène Ratolojanahary, qu’aucun compromis n’a été jusqu’à présent trouvé entre les 2 parties en dépit de la mise en place de la Cellule de crise. Notre responsable a ajouté que les différentes institutions ministérielles composant la fameuse cellule de crise peinent à résoudre les problèmes tels qu’il a été revendiqué par les enseignants. Les mouvements syndicaux ont ainsi tenu à faire preuve d’intransigeance et prévoient même d’observer une grève illimitée si aucune solution n’est trouvée cette semaine.
Or, grève illimité signifie prolongation de la suspension des cours au niveau des établissements publics, et pas seulement dans la capitale puisque d’autres mouvements syndicaux des régions ont emboîté le pas à leurs confrères de la capitale. Cela fait un mois et demi que les élèves n’ont plus rejoint les bancs de l’école. Un parent d’élève a manifesté son inquiétude de la situation. Le programme scolaire n’ayant pas été mené à son terme, il est fort probable que leurs progénitures n’aient pas le niveau requis pour faire face aux examens nationaux. Afin de combler le retard, certains établissements ont décidé de s’organiser en dispensant notamment des cours de rattrapage aux élèves en classe d’examen, dont ceux des classes de 7ème, de 3ème et de Terminale. Disposition incontournable par rapport au statu quo prévalant entre les syndicalistes et le ministère de tutelle, qui a décidé de maintenir coûte que coûte le calendrier des examens au prétexte de ne pas léser les établissements membres de la Direction nationale des écoles privées (DINEP).

L.R

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