Elections présidentielles anticipées : Marc Ravalomanana se range sur la position de la C.I.

Elections présidentielles anticipées : Marc Ravalomanana se range sur la position de la C.I.

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Les avis des politiciens divergent quant à la résolution des problèmes socio-économiques qui affectent le quotidien des Malgaches.

L’ancien président Marc Ravalomana­na est conscient du bien-fondé de l’action initiée par Mitsangàna Ry Malagasy. « L’Etat les ignore considérablement, il n’y a pas de dialogue entre l’opposition et l’Etat. Il est normal que l’opposition hausse le ton pour se faire entendre », explique le président du parti Tiako I Madagasikara. Toutefois, toujours d’après l’ancien président Marc Ravalomanana, le parti TIM se positionne sur la décision de la Communauté Internationale. En dépit du fait que le TIM ne soit pas entièrement en accord avec le régime actuel, il n’est pas pour autant partisan d’élections présidentielles anticipées. « Il faut se conformer aux recommandations du PNUD », a affirmé l’ancien président Marc Ravalomanana. Alors que la plupart des politiciens de l’opposition a qualifié les propos de la Représentante de l’Union africaine à Madagascar Youssouf Ahmed Hawa d’ingérence dans la gestion du pays, Marc Ravalomanana, lui, les approuve. Lundi dernier, la Représentante de l’Union africaine avait déclaré que l’Union africaine et la Communauté internationale n’approuveront pas la tenue d’élections anticipées. Longtemps attendu pour être le leader de l’Opposition, Marc Ravalomanana semble se résigner à se désintéresser de ce rôle.
A la sortie de sa rencontre avec l’Union européenne, Marc Ravalomanana se positionne en accord avec la déclaration de l’Union afri­caine de lundi dernier. « L’appui et le partenariat avec la Communauté internationale sont indispensables à Madagascar. Leur aide a toujours été requise à chaque élection qu’on a tenue », a rappelé Marc Ravalomanana.
En dépit de la souffrance endurée par la population et les différentes mauvaises gestions dans les hautes sphères de l’Etat, l’ancien président Marc Ravalomanana n’est pas du tout pressé à l’idée du changement de régime. Les différentes politiques qui sont lasses de l’insécurité généralisée, de l’incompétence de certains dirigeants du pays ou de la pauvreté qui sévit actuellement, devront se battre, seuls, sans  l’aide de l’ancien président Marc Ravalomanana…

Velo Ghislain

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