Epidémie de peste : Rentrée des classes de nouveau repoussée

Epidémie de peste : Rentrée des classes de nouveau repoussée

Précaution oblige. En effet, si les écoles devaient rouvrir avant la fin de ce mois d’octobre après avoir vaqué pour cause de prévention de l’épidémie de la peste, cette nouvelle rentrée vient de nouveau d’être repoussée au 6 novembre prochain.

“La rentrée est reportée au 6 novembre prochain”, a annoncé Todisoa Andriamampandry, Directeur Général de l’Éducation Fondamentale et de l’Alphabétisation (DGEFA) auprès du ministère de l’Education Nationale, les conditions pour retourner en classe n’étant pas encore réunies, à l’issue d’une conférence de presse donnée dans les locaux du ministère de l’Education Nationale hier. Le ministère de tutelle ne veut prendre aucun risque. En attendant, les établissements scolaires répartis dans 9 Cisco, totalisant 25 ZAP restent fermés. «Bien évidemment, la suspension des cours ne devrait pas avoir de l’impact sur le programme scolaire initialement prévu», a tenu à rassurer le DGEFA.
Des mesures ont en outre été prises à travers le «protocole de gestion en cas de suspicion de peste», afin d’anticiper l’épidémie de peste au niveau des établissements concernés, et dont la mise en œuvre est appuyée par les partenaires techniques et financiers, dont l’Unicef et l’Unesco. La formation des 22 ZAP, qui dispenseront à leur tour des séries de formation à leur niveau respectif, la mise en place d’un comité de vigilance ayant pour mission de surveiller la circulation des élèves à la porte d’entrée de chaque établissement ou encore l’aménagement d’un centre de prise en charge provisoire destiné à accueillir les élèves présentant des cas suspects de peste, toujours au niveau des établissements, figurent entre autres, parmi les grandes lignes de cette mesure. Le MEN a en outre tenu à préciser que le personnel enseignant ou les élèves ayant contracté la maladie et qui font l’objet de traitement doivent se munir d’un certificat médical dûment délivré par le Centre de formation sanitaire public avant de réintégrer leurs établissements respectifs.
Le «protocole de gestion en cas de suspicion de peste» est également effectif au niveau des établissements privés qui poursuivent actuellement leurs cours.
Les parents d’élèves n’ont pas manqué de manifester leurs soucis par rapport aux écolages ayant déjà été alloués alors que les cours ont été suspendus depuis plusieurs semaines maintenant. «Nous nous trouvons dans une situation d’urgence certes, toutefois, cette requête doit être prise en considération», a reconnu le Directeur National des écoles privées de Madagascar (DNEPM), Célin Rakotomalala.

L.R

 

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