FEC : La 1ère tranche versée à la Banque centrale

FEC : La 1ère tranche versée à la Banque centrale

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“Le décaissement effectué par le Fonds Monétaire International (FMI) suite à l’approbation de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) ne sera pas versé dans les caisses de l’Etat, mais auprès de la Banque Centrale», selon les précisions apportées par Pierre Jean Feno, Directeur Général du Trésor sur une chaîne télévisée de la capitale. Cela est dû au fait qu’il s’agit d’une aide à la balance de paiement. Toutefois, en cas de besoin, une partie sera quand même versée dans les caisses de l’Etat pour faire face à des dépenses d’urgence.
Le crédit alloué à la Grande île dans le cadre de la FEC, rappelons-le, est de l’ordre de 220 millions de DTS, soit environ 304,7 millions de Dollars. Le premier décaissement est de  31,428 millions de DTS, soit environ 43,5 millions de Dollars. Le montant résiduel sera mis à disposition en plusieurs tranches sur la durée du programme, sous réserve de la réalisation de revues semestrielles.
Pierre Jean Feno a rappelé que le programme de 40 mois qui a été approuvé par le FMI est un programme du gouvernement malagasy qui va nous permettre de renforcer la stabilité macro-économique d’une part et de promouvoir la croissance durable et inclusive du pays, d’autre part. Des réformes vont ainsi être entreprises pour améliorer les recettes et maîtriser les dépenses publiques pour augmenter les dépenses sociales de l’Etat et améliorer les dépenses publiques en matière d’infrastructures. Une meilleure gestion des dettes publiques est également attendue. Les dettes, notons-le, constituent également des instruments permettant de faire face aux dépenses. Il faut, néanmoins, chercher les emprunts concessionnels pour que ces dettes ne pèsent pas trop lourds sur les générations à venir.

Réformes de la JIRAMA
Parmi les dépenses qui pèsent lourds à la Trésorie de l’Etat, on peut citer les subventions que l’Etat est amenées à payer  au profit de la JIRAMA dans le cadre de ses activités de production et de distrubution d’électricité. Ces dépenses se chiffrent cette année à  300 milliards d’Ariary et il faudra les réduire à 250 milliards au cours de l’exercice 2017.
Des réformes devraient être entreprises au niveau de la JIRAMA pour lui permettre de faire face à ses propres dépenses et améliorer la qualité de ses services. L’utilisation du fuel à la place du gazole pour faire tourner les centrales thermiques ou encore l’utilisation de centrale hydraulique de la JIRAMA permettraient, par exemple, de réduire les dépenses, tel qu’il a été rapporté par le Directeur Général du Trésor.

C.R

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