Grève Adema : Le DG réagit avec fermeté

Grève Adema : Le DG réagit avec fermeté 

 La grève des employés de l’ADEMA est venue s’ajouter aux autres qui compliquent sans doute la situation politico-économico-sociale du pays. Après le lancement d’un ultimatum, les responsables de la société ont réagi et ont apporté desexplications… 

Le DG de l’Adema, Herison Andriamihafy, a réagi avec fermeté suite à la manifestation organisée par les employés lundi dernier, à l’aéroport international d’Ivato. Dans une déclaration effectuée hier par le Comité Directeur du Collège des Directeurs au niveau de l’Adema à Ivato, il a reconnu certes que la grève constitue un droit fondamental, toutefois Herison Andriamihafy a tenu à rappeler que les employés devraient se conformer aux lois en vigueur afin de ne pas perturber le service public. Le DG de l’Adema n’a pas manqué de lancer une mise en garde contre les récalcitrants que des sanctions seront prises contre ceux qui enfreignent les règles. Une manière visiblement pour la Direction de l’Adema d’interpeller les employés qui ont menacé de durcir leur mouvement au cas où ils n’obtiennent pas de réponses favorables à leurs revendications.
Herison Andriamihafy a également saisi l’occasion pour rassurer les employés que l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’établissement n’est pas de nature susceptible à compromettre leurs intérêts. Le DG de l’Adema a apporté davantage d’explication quant à la disposition adoptée par son établissement en vue du redressement de l’entreprise. Il a, entre autres, argumenté qu’étant donné la conjoncture, les aéroports de Madagascar, notamment celui d’Antananarivo et de Nosy Be, devraient faire l’objet de travaux de rénovation. Or, le budget actuel de l’Adema ne lui permet pas de s’engager dans cette voie, par conséquent, solliciter l’appui d’opérateurs privé s’avère incontournable. Herison Andriamihafy a ainsi tenu à rassurer les employés en annonçant qu’il n’y a pas lieu de paniquer puisqu’il s’agit d’un simple projet de partenariat avec le privé. Il n’est pas question de procéder à une éventuelle privatisation, encore moins de vendre cette société où l’Etat malgache fait figure de principal actionnaire.

L.R

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