Grille salariale : Le SMIG à 157.748 Ariary

Grille salariale : Le SMIG à 157.748 Ariary

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A chaque début d’année, les fonctionnaires se réjouissent généralement d’une nouvelle augmentation de leur salaire, décidée par le PRM. Mais l’effectivité de la décision est parfois tardive.

Le gouvernement a entrepris depuis hier d’appliquer l’augmentation des salaires minima par catégorie professionnelle. C’est le fruit de tractations entre le gouvernement, à travers le ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales d’une part et les partanaires sociaux dont les groupements des employeurs ainsi que les syndicats des travailleurs.
La décision d’hier porte sur l’augmentation de l’ordre de 8% des salaires du secteur privé. Ce qui porte ainsi à 155.523 Ariary le salaire minimum d’embauche pour le secteur non agricole, s’il était de 144.003 Ariary en 2016. Pour le monde agricole, le salaire minimum d’embauche est passé de 146.060 Ariary l’année dernière à 157.748 Ariary à compter de cette année.
Interrogé à ce sujet, Herman Tandra, Directeur Général du Travail et des Lois Sociales a souligné que la mise en application de cette nouvelle grille sera effective à compter de sa date de signature. Ce qui dit que le salaire du mois de février 2017 fera l’objet de cette hausse. Il appartiendra ainsi aux partenaires sociaux de mettre en application ce décret en tenant compte de ce deadline, fixé par le gouvernement. Les différents acteurs concernés, notamment, le patronat et les syndicats des employés avaient finalisé une entente lors de la réunion du 10 février 2017 et qui avait accouché de ce taux de 8%. Le communiqué du gouvernement d’hier précise que «l’augmentation devant être concrétisée à partir du 1er février 2017, les partenaires sociaux sont priés, en ce qui leur concerne, de prendre les dispositions nécessaires pour qu’elle soit effective notamment, le cas échéant, en procédant à un rappel différentiel de salaire».
Dans la majorité des cas, les hausses décidées par le gouvernement ne sont pas observées par les employeurs. Parfois, il arrive que les groupements des entreprises ne se sentent pas concernés, alors que les syndicats haussent souvent le ton. Entre décision et mise en application, il y a un grand écart. Les autorités étatiques, tout comme les syndicalistes, doivent ainsi suivre de près ces décisions pour que le développement puisse réellement avoir un impact sur la couche sociale de base et que la classe moyenne puisse réellement jouir de son labeur.

Marc A.

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