Iles Eparses : Vers un autre débat aux Nations-Unies

Iles Eparses : Vers un autre débat aux Nations-Unies

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Madagascar a déjà eu gain de cause auprès des Nations- Unies en 1979 et 1980,mais les résolutions prises n’ont pas eu d’effet, les îles Eparses étant restées sous contrôle français. Le prochain essai sera-t-il le bon?

La résolution nationale issue du symposium national pour la restitution des îles malgaches (Les Iles Eparses dont Glorieuses, Juan de Nova, Bassas Da India et Europa), organisé par l’Association Nosy Malagasy (ANM) le 23 juillet 2016, a été officiellement remise au ministère des Affaires étrangères. Une copie de cette résolution a été envoyée au président de la République.
L’objectif est l’enrôlement de la résolution à la 71e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies pour être débattue et ensuite adoptée par les membres d’après un communiqué de l’ANM signé par la juge internationale, Arlette Ramaroson. Par application des résolutions 34/91 du 12 décembre 1979 et de la résolution de 35/123 du 11 décembre 1980 de l’Assemblée générale des Nations Unies et selon sa résolution nationale déposée à l’Assemblée générale des Nations Unies, les participants au symposium national pour la restitution des îles malgaches ont demandé au gouvernement français d’annuler toutes les décisions portant atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de Madagascar, notamment la loi 2007-224 du 21 février 2007, déclarant que les îles malgaches font désormais partie des îles antarctiques françaises.
Ils exhortent la France à procéder à la restitution immédiate et sans condition des îles malgaches détenues arbitrairement par le gouvernement français et en écartant toute autre solution, notamment celle d’une cogestion des îles malgaches par le gouvernement français et le gouvernement malgache.
Tous les participants à ce symposium de juillet sont unanimes pour revendiquer la restitution immédiate des îles Glorieuses, de Juan de Nova, de Bassas Da India et d’Europa et le délaissement immédiat des lieux dans le respect des règles internationales. Dans cette optique, les participants ont revendiqué la mise en place d’un comité d’experts nationaux et internationaux qui établira le système de sauvegarde environnemental des îles pour éviter la pollution de l’écosystème marin à cause des marées noires résultant des activités d’exploration et d’exploitation de transit de pétrolier dans le canal de Mozambique dans les années à venir.

Vola R.

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