Industrie extractive : Une contribution canadienne de 18 millions de dollars

Industrie extractive : Une contribution canadienne de 18 millions de dollars

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Le projet PASIE intervient dans le programme de coopération en termes d’industrie extractive pour un développement économique renforcé. C’est dans cette optique que le gouvernement canadien entre en jeu à travers un financement conséquent.

Le PASIE ou Projet d’Amélioration de la Surveillance de l’Industrie Extractive en Afrique francophone subsaharienne est une initiative régionale de 5 ans ayant pour but d’améliorer la gouvernance, la transparence et la reddition des comptes dans le secteur extractif en Afrique Francophone Subsaharienne, afin de contribuer à une croissance économique durable au sein des pays concernés. Le Projet est, en particulier, focalisé sur le secteur minier. Ce projet intervient dans le cadre du programme de coopération en industries extractives pour un développement économique renforcé (CEDRE) dont la contribution du gouvernement canadien est à hauteur de 18 millions de dollars canadiens pour quatre pays bénéficiaires (Burkina Faso, Cameroun, Madagascar et le Mali).
Le lancement officiel du projet s’est tenu à Yaoundé en Janvier dernier et pour Madagascar, une séance de présentation du projet s’est tenue hier à la Cour Suprême d’Anosy en présence du ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole et celui de la Justice. Un partenariat a été initié avec le Conseil Régional de formation des institutions supérieur de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (CREFIAF) pour réaliser le développement des compétences sous forme de formation et conduites d’audits pilotes auprès des Institutions Supérieures de Contrôle (ISC), la Cour des Comptes pour Madagascar.
Les retombées positives sur les populations des zones concernées par les extractions ne répondent pas toujours aux attentes. Pourtant, l’industrie extractive dans un pays devrait normalement impliquer un flux important d’investissements étrangers et, partant, une augmentation des recettes du gouvernement, du PIB, du revenu national en plus d’un accroissement des revenus d’exploitation et un effet positif sur la balance commerciale du pays. «Les petites mines et les petits orpailleurs, par exemple, sont nombreux et les redevances sur la première vente n’est pas toujours appliquée au niveau de la localité où les ressources minières ont été extraites», a fait noter Zafilahy Ying Vah, ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole qui a mis l’accent sur l’importance du nouveau Code minier, actuellement en gestation.
Pour une surveillance de l’industrie extractive, la Cour des Comptes sera chargée d’effectuer des audits aussi bien des grandes unités industrielles que des petites exploitations, à la suite du renforcement de capacités, prodigué par des experts canadiens. Il s’agit d’une des nouvelles attributions de la Cour des Comptes pour cette année.

C.R

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