Industrie : Vidzar et Sucoma menacées de fermeture

Les autorités du pouvoir sont intransigeantes quant au respect des lois et des règles. Le ministre de l’Industrie intime deux entreprises d’envergure à régulariser leur situation et à se conformer à la loi.

L’usine sucrière chinoise SUCOMA (anciennement SIRAMA) d’Ambilobe et de Namaki, ainsi que la compagnie Vidzar qui a repris l’usine de sucrerie de SIRAMA de Nosy-Be et de Brickaville sont menacées de fermeture. Cette décision a été annoncée hier par le ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé Guy Rivo Randrianarisoa en marge de l’ouverture de l’atelier d’élaboration de la stratégie nationale de développement des Entreprises coopératives à Madagascar, au cours duquel il a cité les noms de ces entreprises. Le ministre a dès lors accordé un délai de trois semaines à ces entreprises pour régulariser leur situation. Au-delà de ce délai, le ministère va procéder à l’arrêt du contrat qui devra aboutir à la fermeture des usines.
Selon les explications du ministre, ces deux sociétés ont conclu un accord avec l’État. L’État était alors propriétaire de la SIRAMA de Namaki et d’Ambilobe, avant que celles-ci ne soient privatisées. Le ministre a souligné que la SUCOMA de Morondava et de la SIRAMA (d’Ambilobe et de Namaki) sont deux sociétés différentes avec les mêmes dirigeants chinois. Notons que le premier responsable de l’Industrie à Madagascar a souligné qu’aucune réhabilitation de l’usine sucrière de Morondava n’a été réalisée jusqu’à maintenant. Toutefois l’usine sucrière chinoise d’Ambilobe n’a rien versé à la Trésorerie de l’État, cette société devant s’acquitter de 20 millions de dollars à l’État malagasy, a-t-il soulevé.
De même pour l’entreprise Malagasy Vidzar qui a repris l’usine sucrière de Sirama de Nosy-be et de Brickaville, et qui a remis en marche cette unité sucrière, il y avait cinq ans. Un investissement de 20 milliards d’ariary a été annoncé, mais ce n’était pas le cas, se plaint le ministre lors de sa descente sur les lieux.
«Entreprise malagasy ou étranger, le respect de la loi est une obligation» a-t-il souligné.

jemima R

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