Investissements : Le Japon exige un cadre juridique stable

Investissements : Le Japon exige un cadre juridique stable

Ayant récemment présenté ses lettres de créances, le nouvel Ambassadeur du Japon à Madagascar, SEM Ichiro Ogasawara, multiplie ses visites de courtoisie aux départements ministériels. Hier, il a été reçu par le ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole.

“Madagascar regorge de potentialités, c’est pourquoi de nombreuses entreprises japonaises souhaitent investir dans le pays”, a indiqué le nouvel Ambassadeur de Japon à Madagascar hier, à l’issue d’une visite de courtoisie qu’il a rendue au Ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah.
Toutefois, il estime qu’un cadre juridique stable est requis à Madagascar. A cela s’ajoute une amélioration du climat des affaires pour qu’il puisse y avoir davantage d’investissement.
L’Ambassadeur de Ja­pon à Madagascar a également touché mot sur les problèmes qui frappent le marché mondial de matières premières et qui décourage les investisseurs. S’y ajoute la concurrence internationale entre pays fournisseurs matières premières qui donnent des conditions favorables à des investisseurs internationaux. De l’avis de ce diplomate, il faut avoir des conditions adé­quates pour attirer les investisseurs internationaux, y compris japonais.

Code minier

Le Ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole, Zafilahy Ying Vah a avancé que le Code Minier et la  Loi sur les Grands Investissements miniers régissent le secteur minier. « La compagnie Ambatovy est régie par la LGIM  », selon ses dires. « Ainsi, les nouvelles dispositions de la réforme du Code Minier ne concerneront pas Ambatovy », a-t-il avancé. Il a indiqué que le montant des investissements d’Ambatovy s’élève à 8 milliards de dollars. Il représente ainsi le plus important investissement étranger réalisé à Madagascar, et l’un des plus grands en Afrique subsaharienne.
Le Ministre Zafilahy Ying Vah a, par ailleurs, indiqué que son département reste ouvert au dialogue et aux différentes propositions sur le Code Minier qui devrait être non seulement attractif aux investisseurs, mais aussi bénéfique au pays, dans un contexte gagnant-gagnant.

C.R

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