Liberté de la presse aux USA : Rapport de voyage des journalistes du Groupe Ma-TV
Meilleur projet pour toute l’Afrique: Marc Antoine Klimchand, journaliste du Groupe Ma-TV, et Tsiry Rakotoarison, cameraman du même groupe, ont effectué un voyage aux Etats-Unis. Un voyage très instructif en ce moment où l’on discute encore du nouveau Code de la Communication chez nous…
Parmi des centaines de candidats qui ont postulé sur le programme du Département d’Etat américain TV Co-Op au début de cette année, Marc Antoine Klimchand, journaliste du groupe Ma-TV et Tsiry Rakotoarison, cameraman, ont soumis le meilleur projet pour toute l’Afrique. Ainsi, ils ont été choisis pour partir aux Etats-Unis du 25 janvier au 05 Février 2017 pour réaliser leur sujet.
«Equilibre de pouvoir aux Etats-Unis», tel est le thème de leur sujet. La présentation de leur travail a été effectuée hier à l’American Center de Tanjombato, suivie d’un débat axé sur la liberté de la presse. Ce reportage de 18mn retrace, en long et en large, à quel point la liberté de la presse fait partie du quotidien des Américains, dans la mesure où une presse libre garantit une démocratie forte. Les Etats-Unis, forts de leurs 300 ans d’expérience, respecte cette liberté de presse et cela se traduit dans sa Constitution.
Dans son allocution, Marc Antoine a expliqué que la Louisiane, un Etat des Etats-Unis, n’a pas de Code de la Communication, cependant, les journalistes qui y travaillent ressentent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils travaillent en toute liberté. «La Constitution de cet Etat et même celle des Etats-Unis (Premier amendement) garantissent cette liberté de presse», souligne Marc Antoine.
Les journalistes étant libres dans leur travail doivent, en contrepartie, fournir des informations exactes et éviter notamment les diffamations. La liberté exige une maîtrise parfaite des tâches qui incombent au journaliste.
En ce qui concerne le Code de la Communication de Madagascar, Stephen Anderson, Chargé d’Affaires américain a rappelé que « les Etats-Unis ont travaillé en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies et d’autres partenaires internationaux pour donner notre assistance au moment où Madagascar a mis à jour son Code la Communication. (…) Nous aurions aimé voir plus de dialogue pour s’assurer que les intérêts de toutes les parties prenantes soient bien représentes dans la version finale adoptée par la législature. Pour l’avenir, notre vigilance en tant qu’observateurs internationaux de la liberté de la presse ne va pas diminuer. »
Sidonie R