Municipales : Le TIM ne veut pas reculer

Le verdict du Tribunal administratif sur les résultats des dernières élections communales et municipales est très attendu. En attendant, les partis politiques affûtent leurs armes.

Le candidat Rina Randriamasinoro a déposé auprès du tribunal administratif, samedi dernier, des preuves de ses arguments relatifs à ses plaintes liées aux dernières élections municipales et communales. Il a été accompagné à cette occasion par une poignée de députés du parti politique TIM élus de la capitale. Ces preuves viennent ainsi s’ajouter à celles qui avaient été déposées préalablement auprès du tribunal administratif d’Antananarivo. Sans entrer dans les détails, le candidat recalé Rina Randriamasinoro a toutefois évoqué qu’il s’agit de preuves plus soutenues. Selon des indiscrétions, il s’agit de preuves des manipulations faites dans les listes électorales utilisées lors des dernières élections municipales et communales.
S’ils devaient tenir une manifestation dans plusieurs endroits de la capitale, Rina Randriamasinoro et ses partisans ont dû se contenter d’une réunion près du jardin d’Anosy. D’ailleurs, le candidat n’a fait qu’une brève apparition pour saluer ses partisans et pour leur annoncer le dépôt desdites preuves auprès du tribunal administratif.
En attendant les résultats officiels, des meetings et d’autres évènements pourraient encore avoir lieu. Le candidat Rina Randriamasinoro a évoqué la possible poursuite des meetings hebdomadaires dans l’enceinte de Magro en attendant le verdict du tribunal administratif. Le tribunal administratif pourrait en effet rendre son verdict dans une quinzaine de jours. Mais Rina Randriamasinoro n’a pas écarté l’éventualité d’autres manifestations populaires plus conséquentes dans les jours à venir. Cela dépendra de la tournure des évènements, a-t-il fait savoir.
Jusqu’à maintenant, le TIM et plus précisément le candidat Rina Randriamasinoro, continuent de contester les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale il y a une quinzaine de jours. Ils continuent de réclamer la confrontation des listes électorales utilisées et émargées lors des élections législatives du mois de mai dernier avec celles utilisées et émargées lors des municipales et communales du 27 novembre dernier. Ils soutiennent que ces listes électorales avaient été retouchées par la CENI entre les deux échéances électorales. Une retouche qui est proscrite par la loi organique 2018-008 relative au régime général des élections et des référendums en dehors de la période de la révision annuelle des élections qui est programmée entre le 01 décembre et le 15 février de l’année suivante.

Velo Ghislain

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.