Paramed : Mise en place d’un cercle de réflexion

Paramed : Mise en place d’un cercle de réflexion

Les paramédicaux veulent redorer leur blason et occuper la place qu’ils méritent dans la hiérarchie du monde médical malgache. Si une grève a été annoncée il y a peu, c’est le colloque national qui a pris sa place. Les résultats…

Le corps des paramédicaux décide de mettre en place le « cercle mixte de la réflexion pour la revalorisation des paramédicaux à Madagascar ». C’est ce qui résulte du colloque national qu’il a tenu à l’hôtel Le Pavé d’Antaninarenina, hier. Rolland Albert Razana­drakoto, président de cette entité, a fait savoir, lors d’un point de presse accordé aux journalistes, que le  cercle mixte de réflexion pour la revalorisation des paramédicaux à Madagascar a vu le jour dans la mesure où les paramédicaux estiment qu’ils ont été mis en marge. Notamment, lors de la création et de la présentation du « programme national unique », lequel devait être appliqué en troisième, deuxième et première année de licence, au titre de l’année 2016.  Rolland Albert Razanadrakoto a ajouté que la mise en œuvre de ce programme, controversé, suscite des débats. Notre responsable a argumenté que son contenu comporte des lacunes et est non conforme aux normes en matière de formation médicale, tant sur le plan national qu’international. Rolland Albert Razanadrakoto a suggéré que ce programme fasse l’objet de révisions aux fins d’améliorations, car dans son état actuel, il est susceptible de compromettre l’avenir de la santé publique en général. Notre responsable a, également, fait savoir que ce programme tend à remettre en cause la participation à l’examen national unique de l’école paramédicale publi­que.
Le « cercle mixte de la réflexion pour la revalorisation des paramédicaux à Madagascar » regroupe les membres de l’ordre national des sages-femmes, de l’ordre national des infirmiers, de l’ordre régionaux des sages-femmes et des infirmiers, le syndicat des sages-femmes et infirmiers de Madagascar, l’association des paramédicaux de Madagascar, les techniciens de la direction de l’Institut de formation des paramédicaux ou encore les écoles privées spécialisées dans le domaine du paramédical, entre autres.

L.R

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