Plan d’action pour le BDR : Zéro tolérance, zéro stock

Plan d’action pour le BDR  : Zéro tolérance, zéro stock

Le gouvernement malgache, dirigé par le Dr Kolo Roger, Premier ministre, a dévoilé hier au Colbert d’Antaninarenina le Plan d’Action pour l’assainissement de la filière bois de rose. Dans son allocution, le Premier ministre avait souligné sa détermination, avec l’ensemble de son équipe et l’appui du Président de la République, à mener à terme la lutte contre le trafic de bois précieux. « La gravité de la situation est manifeste, les coupes continuent dans plusieurs régions de Madagascar », a-t-il fait remarquer. Raison pour laquelle, le chef du gouvernement avait insisté sur la prise de responsabilité de son équipe. « Mon gouvernement refuse l’inaction et nous voulons agir efficacement », a-t-il précisé. En somme, le gouvernement n’entend plus se laisser faire. Zéro tolérance et zéro stock dans cet assainissement du secteur bois précieux.

>>> Trois phases distinctes à réaliser en 2 ans

Le plan d’action en question comporte 3 phases distinctes en vue d’assainir la filière bois précieux. Il s’agit de la phase de liquidation de stocks, de celle de la consolidation de l’assainissement et enfin, de celle de l’instauration de la bonne gouvernance forestière.
De ce fait, la première phase devra permettre d’arriver à un stock zéro. La réalisation de cet objectif se fera dans les 12 mois à partir de l’effectivité du comité interministériel chargé de l’assainissement de la filière bois précieux. La seconde phase devra ainsi permettre d’aboutir à zéro coupe illicite, zéro transport et zéro exportation. Un point qui demandera le développement du cadre juridique ainsi que du renforcement des services publics de base, concernés par ce secteur. Et enfin l’instauration de la bonne gouvernence forestière deman­-
de le respect de la légalité, de la crédibilité des acteurs ainsi que de la traçabilité des produits forestiers. Une phase qui exige du professionnalisme ainsi qu’une éthique irréprochables de toutes les parties prenantes, a avancé Anthelme Ramparany, le ministre de l’Environnement, des Forêts et de l’Ecologie pendant la présentation du plan en question. Rappelons que le ministre est l’un des initiateurs de ce plan.

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