Point de vue : A chacun son interprétation

C’est dans un contexte social assez inquiétant que le monde de la justice se trouve dans une situation inconfortable. En effet, la saisine par un groupe de magistrats du Transparency International en pointant du doit l’immixtion de l’exécutif dans le règlement des contentieux électoraux remet en cause la crédibilité des tribunaux. La violation des principes de droit et de la justice a été soulevée par ces magistrats.
Le phénomène a été renforcé par la déclaration de la société civile qui a servi d’observateur électoral durant les élections communales et municipales. Une déclaration à la presse qui dénonçait le rejet des plaintes qu’ils ont déposées devant le tribunal concernant les irrégularités constatées durant le processus électoral ayant mené aux élections du 27 novembre dernier.
Le monde de la justice est désormais en danger. Comme si ce cercle des magistrats était divisé en 2 parties distinctes à savoir ceux qui prônent la légalité et la droiture et ceux qui prônent le contraire. C’est pour dire aussi que le malaise est bel et bien là. Une division qui existe et n’entend pas se ressouder bientôt.
A chacun son style ! Chaque tribunal avait agit en fonction de la réalité. Dans certaines circonscriptions, des candidats du régime ont perdu après fourniture de preuves tangibles des adversaires politiques. Dans d’autres circonscriptions, le contraire a été constaté. Les recours, il y en avait ceux qui ne vont pas en rester bras croisés et entendent saisir le Conseil d’Etat. D’autres envisagent d’aller encore plus loin.
Au final, c’est l’ensemble du système judiciaire, d’une part, et le système électoral d’autre part qui vont être remis en cause. Tout revient à se demander si les précédentes élections n’étaient-elles pas aussi entachées de ces formes de pressions dont les juges auraient pu être les victimes ?

Imprimer Imprimer

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.