Point de vue : Affluence et confirmation

Affluence et confirmation

La Grande Île est sur le point de confirmer son expansion sur le plan économique et commercial. L’ensemble de la Communuaté Internationale se mobilise pour faire de Madagascar un pays émergent. Les signaux sont au vert et l’affluence des bailleurs et investisseurs internationaux se confirme davantage. Cette Communauté internationale n’a qu’un seul objectif, faire fructifier les investissements au profit du peuple malagasy.
Après le Sommet du Marché Commun de l’Afrique Australe et Orientale et le Sommet de la Francophonie, les visites d’Etat successives, notamment du Roi Mohamed VI du Maroc, du Président Erdogan de la Turquie, de la Princesse Anne de Grande-Bretagne, de la Princesse Maha Chakri Sirindhorn de la Thaïlande et, tout récemment, celle du Président Ram Nath Kovind de l’Inde confirment cet intérêt de faire avancer Madagascar. Et ce, dans les deux sens puisque le Président Hery Rajaonarimampianina a sillonné les pays pour attirer l’attention du monde entier sur les opportunités qui s’offrent aux investisseurs en utilisant leurs capitaux dans la Grande Île. La France, la Grande-Bretagne, la Russie, le Japon, la Chine, les Etats-Unis, l’Italie, le Singapour, l’Île Maurice, l’Afrique du Sud… Autant de pays qui ont, chacun, confirmé leur attachement et leur volonté d’investir à Madagascar.
Le bilan est là. Les instances économiques internationales ont donné le feu vert. La Banque Mondiale a classé Madagascar 162ème sur 190 pays au titre de cette année avec un gain de 5 points par rapport à l’année dernière. De même, le Fonds Monétaire International a confirmé son engagement à l’endroit de Madagascar en approuvant le décaissement de la deuxième tranche de la Facilité Elargie de Crédit (FEC). Les institutions de Bretton Woods ont fait confiance à la Grande Île, ce qui a de nouveau ouvert les vannes de la confiance des investisseurs et bailleurs de tous les horizons.
Ces pays sont interessés par nos potentialités, par nos richesses et par nos talents. Maintenant, c’est à nous de voir ce qui est bon pour notre peuple et ce qui peut assurer son avenir. Combiner ses attentes avec nos attentes, c’est ce qui demeure le plus urgent. Il faut que nos jeunes puissent décrocher des emplois décents, que notre production puisse subvenir à la faim de nos concitoyens et assurer une meilleure santé financière de notre Etat à travers une meilleure politique d’impôts.

 

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