Point de vue : Au travail

Au travail

Une semaine et quelques jours après la nomination du nouveau Premier ministre, le nouveau gouvernement est sur pied. 20 ministres ont été reconduits, même si certains ont changé de poste ministériel, 9 ont été remerciés et 12 sont nouveaux.
La reconduction de certains ministres était attendue. Notamment les hommes proches du président de la République, piliers de son parti, le HVM. La surprise était la « promotion » au MEPATE de Narson Rafidimanana, ancien ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé, qui a pris la place du super ministre Rivo Rakotovao, affecté, lui, au ministère de l’Elevage, fusionné avec celui de l’Agriculture.
Globalement, tous les grands partis politiques de la Grande Île sont représentés au gouvernement. Le TIM, s’il a perdu le ministère du Commerce et de la Consommation, se rattrappe avec 3 départements dont les Mines et le Pétrole avec Zafilahy Ying Vah, les Travaux Publics avec Eric Razafimandimby et l’Eau avec Roland Ravatomanga ; le MTS garde Roland Ratsiraka, mais au Tourisme, et Ramanantsoa  Benjamina qui revient aux Transports et la Météorologie ; le MMM, malgré la position ambigüe de son président, Hajo Andrianainarivelo, a un ministre en la personne de Jean Jacques Rabenirina, à la Culture et l’Artisanat. Le MAPAR, est représenté par les dissidents Maharante Jean de Dieu, toujours à la tête de la Fonction publique, Ndahimananjara Johanita qui rejoint l’Environnement à Antsahavola, et Toto Raharimalala Lydia à l’Enseignement technique.
12 nouveaux ministres ont rejoint le gouvernement. Certains ont été également promus comme le SG du ministère de la Justice, Andriamiseza Charles, qui a pris la place de son patron, remerciée, Noëline Ramanantenasoa ou encore Tazafy Armand, ancien directeur général de l’Impôt, qui est devenu ministre du Commerce et de la Consommation.
Comme le président de la République l’a mentionné dans son court discours de présentation, le gouvernement doit rapidement se mettre au travail. Les défis sont effectivement immenses. A chaque changement de gouvernement, la population reprend espoir. C’est normal. Mais depuis l’indépendance, à chaque fois, elle déchante. Cette fois-ci sera peut-être la bonne. Espérons.

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