Point de vue : Non à l’erreur

Les tenants du régime n’ont plus maintenant droit à l’erreur. A l’heure où Madagascar est sur le point d’assurer son expansion économique, aucun dysfonctionnement n’est plus permis. Ces derniers jours, certains dirigeants, voire, des représentants de l’Etat au niveau des localités régionales se trouvent piégés par les politiciens, qu’ils ne trouvent plus par conséquent où mettre les pieds… Parfois, ils confondent le volet politique avec le caractère républicain de notre Etat. Un chef de District ne se prive pas d’accueillir un chef de parti politique qui n’est inscrit dans aucun tableau des Institutions de notre République. Une personnalité non désignée et encore moins élue qui peut faire mobiliser un représentant de l’Etat pour une campagne avant l’heure… C’est le même topo pour des directeurs régionaux, voire, des directeurs centraux. La neutralité de l’administration est, désormais, remise en cause. Il ne s’agit plus de voir une foule affublée de tee-shirts, mais des responsables qui s’adonnent à une campagne politique en-dehors de l’exécution de la Politique Générale de l’Etat.
Maintenant, personne n’a plus droit à l’erreur. Il est temps que tous les acteurs se resaisissent. Les acteurs politiques, l’administration électorale, l’administration centrale et la Justice ne peuvent plus se taire. Ils sont devant le fait qui ne garantit aucunement l’égalité des chances des candidats. Même si les prétendants à la magistrature suprême tentent de démontrer leur capacité à travers des manifestations publiques où des spectateurs sont importés des autres Régions pour amasser un grand nombre de soi-disant adhérents, l’essentiel est d’arriver à rentrer dans les réalités de leurs programmes. Jusqu’ici, aucun candidat déclaré, ni prétendant candidat n’a pu annoncer la nécessité d’une continuité des actions entreprises par le régime actuel. Au contraire, ils ont tous torpillé cette politique alors soutenue par les partenaires nationaux comme internationaux jusqu’ici. Ce qui signifie que tout le monde engage sa responsabilité dans cette période durant laquelle riment politique et développement.

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