Point de vue : Une croissance à partager !

Le développement socio-économique du pays a été un discours de tous les candidats à la Présidence de la République de Madagascar. Le nouveau Président Andry Rajoelina, le Président Hery Rajaonarimampianina après ses prédécesseurs Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana, tous ont misé sur un meilleur avenir des Malagasy. Le combat contre la pauvreté continue et les actions pour un développement durable de Madagascar vont sans doute se renforcer. Le lancement des projets structurants se voulait être un nouveau départ dans la mise en œuvre de stratégies innovantes et des infrastructures de pointe afin d’arriver à asseoir l’objectif principal qui est d’épanouir le peuple malagasy. L’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM) se veut également être un levier innovant visant à soutenir ce processus de développement de la Nation.
Quand on parle de croissance, une frange de la population se demande souvent : où va cette croissance ? Rappelons qu’en 2008, certains politiciens ont osé dire qu’on ne pouvait pas manger «la route» quand le régime de l’époque a intensifié les investissements en infrastructures routiers. Cela veut dire que les fruits de la croissance n’ont pas été partagés. «Croissance partagée, développement responsable source de paix». La phrase est bien juste, tout le monde le reconnait et même les instances internationales au plus haut niveau. Ce qui requiert ainsi une meilleure répartition des richesses.
Et pour ce faire, il ne faut pas chercher autres chemins. Utiliser les moyens en notre possession et répartir équitablement les investissements, fruits de la croissance. C’est à travers les investissements de proximité que la population peut constater le réel développement. Quand les collectivités décentralisées bénéficient des grands investissements en infrastructures, en économie et social, c’est là que le petit peuple perçoit les efforts qu’il a entrepris pour son pays. Du moins les parlementaires notamment les sénateurs et les députés en sont conscients de ce fait et réclament haut et fort cette répartition. Il est alors temps à ce que l’exécutif multiplie ses efforts pour une meilleure répartition des richesses pour une réelle croissance du pays. Ce partage équitable, c’est ce que souhaitent tous les citoyens et le nouveau Président élu en est bien conscient. Il a toujours soulevé cette remarque lors de ses meetings de campagne électorale. Il appartient maintenant à son équipe de réaliser le programme de mise en œuvre de sa politique générale, qui n’est autre que son pacte avec le peuple.

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