Projet de loi sur les élections : Le GEN dénonce l’ingérence de la Communauté Internationale

Projet de loi sur les élections : Le GEN dénonce l’ingérence de la Communauté Internationale

Les affaires internes du pays devront être réglées par les Malgaches. Telle est la vision du GEN au sujet de l’élaboration desd projets de loi organique relatifs aux élections à Madagascar.

Le groupe des experts nationaux (GEN) dé­nonce une ingérence de la Communauté Internationale dans l’élaboration des projets de loi organique sur les élections à Madagascar. Les multiples visites et missions des émissaires et représentants de la Communauté Internationale à Madagascar justifient l’argument du GEN, d’après ses membres. Madagascar a en effet demandé une assistance en matière électorale, d’après le GEN. « Des experts internationaux ont été dépêchés par le PNUD dans le cadre de l’élaboration de ces projets de loi ». Une question a été posée par le GEN en ce qui concerne les projets de loi présentés au parlement : « les propositions répondent-elles aux besoins réels de Madagascar ou simplement à ceux de la Communauté internationale ? ».
Le groupe des experts nationaux a également apporté son point de vue des projets de loi organique relatifs aux élections. Ils ont émis des doutes sur le parrainage des futurs candidats indépendants. D’après le GEN, le parrainage des personnalités élues risque d’engendrer des corruptions et du despotisme. Le Groupe des Experts nationaux roule plutôt pour un parrainage de citoyens électeurs.
Le GEN a également apporté ses suggestions quant à la durée de la campagne électorale pour le deuxième tour de l’élection présidentielle. Pour ce groupe, la durée d’une semaine prévue par les dispositions du projet de loi sur l’élection du Président de la République s’avère insuffisante. Le GEN préconise alors une durée de 15 jours pour la campagne électorale du deuxième tour de l’élection présidentielle.
La précampagne doit être également mentionnée dans les lois organiques sur les élections, suggère le GEN. En effet, le GEN pense que certains candidats potentiels sont lésés par rapport à d’autres. « Quoi qu’on dise, la précampagne est déjà enclenchée à Madagascar et elle devra être gérée par un texte de loi », a ajouté le GEN.

Velo Ghislain

Imprimer Imprimer

 

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.