Ravalomanana Amirauté : accès interdit, sauf autorisation de la Présidence

Ravalomanana Amirauté : accès interdit, sauf autorisation de la Présidence

 

Seule, une autorisation écrite émanant de la Présidence de la République permet aux journalistes et à toute autre entité de rendre visite à l’ancien Président Marc Ravalomanana à la Résidence « L’Amirauté » dans l’enceinte de la Base aéronavale d’Antsiranana (BANA) où il est placé en résidence surveillée depuis un peu plus d’un mois. En 2007, alors qu’il était au pouvoir, Marc Ravalomanana avait fait réhabiliter ce domaine.
Des journalistes de la Capitale se trouvent actuellement à Antsiranana, dans la région DIANA. Mais les autorités civiles et militaires restent intransigeantes : « il est quasimment impossible pour vous d’accéder à la Résidence L’Amirauté. Aucun responsable, à Antsiranana, n’est habilité à délivrer une autorisation à quiconque souhaite voir Marc Ravalomanana. L’ordre ne peut venir que de la Capitale et nous ne faisons qu’exécuter les directives ».
En début de cette semaine, Marc Ravalomanana avait reçu la visite de son épouse, Lalao. La semaine dernière, la délégation de la SADC s’est entretenue avec lui…
Sur les lieux, un barrage hautement sécurisé par les Forces de l’ordre est érigé en face du Foyer SECREN, signifiant que l’accès menant vers l’enceinte de la BANA est strictement réglementé.
Chez la plupart des citoyens, la vie quotidienne suit son cours normal, et ils arrivent même parfois à oublier que l’ancien Président se trouve dans leur ville. D’autres affirment que cet ancien locataire d’Iavoloha est loin d’être maltraité dans sa résidence surveillée, une construction qui surplombe le port et il lui arrive même de sortir, fortement escorté. Certains disent même l’avoir aperçu dans un grand hôtel de la place, sans pour autant attirer les regards sur lui…
L’ambassadeur de France se trouve actuellement dans la région DIANA, à Antsiranana, un déplacement plutôt axé sur le volet économique. Toutefois, une rencontre avec l’ancien Président Marc Ravaloma­nana n’est pas à écarter…

C.R

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