Réduction de l’utilisation des produits contenant du mercure : Madagascar bénéficie d’un financement de 40.000 dollars

Réduction de l’utilisation des produits contenant du mercure : Madagascar bénéficie d’un financement de 40.000 dollars

Les instances internationales veulent apporter leur aide à Madagascar à améliorer les conditions de vie quotidienne de son peuple.

Une étude nationale préliminaire, menée en 2008 à Madagascar, révèle que les produits contenant du mercure figurent parmi les substances considérées comme à l’origine de la pollution de l’environnement.
Deux pays africains, Madagascar et le Burkina Faso, ont été sélectionnés pour bénéficier d’un financement de projets visant à réduire l’utilisation des produits contenant du mercure et à promouvoir une meilleure gestion des déchets de ces produits. Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) vient d’allouer un budget de 40.000 € au profit de Madagascar afin de réaliser, sur une durée d’un an, un inventaire national des produits contenant du mercure ainsi que des études sur la gestion raisonnable des déchets des produits contenant du mercure, ou encore l’identification des produits de remplacement de ces produits.
L’élaboration du plan d’action national devra attendre la ratification de la Convention par le parlement et l’Exécutif malgaches pour être effectif, a indiqué Christine Edmée Ralalaharisoa, Directeur Général de l’Environnement. Elle a rappelé que Madagascar avait signé la Convention de Minatama sur la réduction de l’utilisation des produits contenant du mercure, le 10 octobre 2013. A ce jour, 86 pays ont signé cette Convention. Celle-ci prévoit la réduction de l’utilisation des lampes économiques et des batteries, utilisées sur de nombreux appareils électroniques, à l’horizon 2020. L’usage des appareils de traitement médical dont les amalgames dentaires et le thermomètre, pour leur part, sera progressivement réduit, en fonction des capacités d’adaptation de chaque pays. Le mercure constitue une substance chimique préoccupante à l’échelle mondiale à cause de sa propagation atmosphérique à longue distance.  Par son caractère de bioaccumulation dans les écosystèmes, le mercure, provoque des effets néfastes considérables sur la santé humaine et sur l’environnement.

RR.   

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