RMTF : La plateforme exige un changement d’institutions

RMTF : La plateforme exige un changement d’institutions

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Après «Mitsangàna ry Malagasy», «Rodoben’ny Malagasy» est une autre plateforme qui a la même ambition et les mêmes arguments que la première. Seule la dénomination est différente, quoiqu’elles aient le même constat de la situation….

Les organisations de la société civile, les associations ainsi que les partis politiques rassemblés au sein de la plateforme «Rodoben’ny Malagasy Tia Tanindrazana ho amin’ny fanorenana ifotony» (RMTF) exige le changement des institutions en place et l’instauration d’une nouvelle structure adaptée. Cette plateforme dresse un tableau critique de la situation du pays sur tous les plans. « Le pays se trouve dans une situation grave », a affirmé hier, lors d’une conférence de presse le pasteur Edouard Tsahame, coordonnateur national de cette plateforme politique.  Situation qui est caractérisée par la pauvreté grandissante, la dilapidation des ressources du pays, des trafics en tout genres et l’insécurité, de l’avis de cette plateforme. Cette dernière voit également un retour, voire, une remise en cause des acquis démocratiques. De leur avis, le pays vit dans la dictature et des mensonges. La structure sociale et la gouvernance sont fortement dominées par des étrangers au détriment du peuple malgache.
La plateforme «Rodoben’ ny Malagasy Tia Tanindrazana ho amin’ny fanorenana ifotony» veut tirer la sonnette d’alarme. «Madagascar est en danger, on doit la défendre des dérives qui menacent la pérennité de l’Etat». Elle lance un appel à une large mobilisation des  opposants et à se réunir pour trouver le chemin de sortie de la crise.  «Rodoben’ny Malagasy Tia Tanindrazana ho amin’ny fanorenana ifotony»  souhaite l’effectivité d’une véritable réconciliation nationale, la mise en place d’une nouvelle Constitution adaptée à la culture malgache. L’amendement des textes sur la gestion des mines, de l’énergie, de la communication, et le Code électoral, est également nécessaire. Elle ajoute que le pays a tant besoin d’une nouvelle démarche politique.  «Rodoben’ny Malagasy Tia Tanindrazana ho amin’ny fanorenana ifotony»  rassemble une trentaine d’associations, de société civile et des partis politiques. L’AKFM, MAPAR, RPM, MTF, Tambatra, GEC ou encore l’Union des Intellectuels  Malgaches (UIM) adhèrent à cette plateforme. Leur union se matérialise par la signature d’une convention commune.

Vola R

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