Santé : 487 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes

Santé : 487 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes

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Nous sommes au XXIè siècle, mais il arrive toujours que des mères malgaches laissent leur vie en accouchant. Les raisons sont multiples dont des lacunes en matière d’infrastructures mais également à cause du manque de personnel qualifié…

Le taux de mortalité maternelle à Madagascar a augmenté au cours de ces dernières années. Les dernières statistiques se chiffrent à 478 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 2012, a rapporté le Dr. Raketaka Andrianivohanta, de la Direction de la Santé Familiale (DSF) du ministère de la Santé publique.
Cette hausse du taux de mortalité touche essentiellement les femmes enceintes, vivant dans les zones enclavées et éloignées des centres de santé. « Bon nombre de ces parturientes décèdent en cours de chemin vers les centres de santé. Force est de constater que certaines parturientes effectuent de longues heures de trajet, à pied, sur les, pistes pour se rendre à l’hôpital, faute de moyens de locomotion », a-t-elle confié.
Dans d’autres cas, le centre de santé le plus proche n’est pas suffisamment équipé pour effectuer un accouchement compliqué. «De plus, l’insuffisance voire, l’inexistence de personnel soignant qualifié, dans les centre de santé du milieu rural y est également pour quelque chose. Dès que le seul agent en exercice parte en congé, tombe malade ou en déplacement professionnel en ville, plus aucun autre n’est en mesure de prendre soin de la femme enceinte qui arrive sur place», a fait remarquer le médecin.
Pour remédier à cette situation, un comité  national de surveillance maternelle et de riposte est actuellement opérationnel. Celui-ci est chargé de coordonner la stratégie destinée à réduire au maximum le taux de mortalité maternelle. «La stratégie consiste en une identification des problèmes spécifiques de chaque district, puis de proposer une solution appropriée», a indiqué cette responsable de la

DSF.     RR.

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