SeIM : Pour la dépolitisation du secteur éducation

Le Syndicat SeIM (Sendika Ivondronan’ny Mpanabe eto Madagasikara) vient de voir le jour. Il regroupe les enseignants issus des 22 Régions de la grande île. Le président national du SeIM, Guy Marcelin Rakotoson, a argué lors de la présentation de ce syndicat hier, au Pavé d’Antaninarenina, que le SeIM entend revaloriser la notion de syndicat des enseignants, laquelle constitue sa mission principale, en se référant notamment aux événements malheureux ayant failli couter l’année scolaire 2017-2018 aux élèves. Guy Marcelin Rakotoson a saisi cette occasion pour dénoncer entre autres les violations répétées des textes ainsi que du statut régissant le syndicalisme, la politisation du secteur ou encore les comportements susceptibles de ternir l’image de ses membres et compromettre ainsi la confiance qu’accorde l’opinion aux personnels enseignants. Le président du SeIM a noté que les motivations du SeIM se résument au redressement du secteur. Guy Marcelin Rakotoson a rappelé qu’il ne s’agit pas de laisser son impulsion prendre le dessus, mais de trouver des solutions pérennes ayant tendances à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des syndicalistes, de nos progénitures et partant, à l’ensemble du secteur de l’éducation.
Rabia Esthère, porte-parole du SeIM a en outre revendiqué la dépolitisation du secteur de l’éducation, réclamé davantage de transparence dans le mode de recrutement des enseignants Fram, à accélérer la distribution des contrats des enseignants Fram et CAP, que les bons de caisse portant sur les indemnités accordés par l’Etat malagasy ne relève pas de simples promesses politiques. Le SeIM exige également la mise en place d’un comité de suivi de l’application du décret relatif à l’indemnisation du personnel enseignant.

L.R

Imprimer Imprimer

 

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.