Syndicat des pénitenciers : Poursuite de la grève malgré les menaces

Syndicat des pénitenciers : Poursuite de la grève malgré les menaces

La grève des pénitenciers perturbe la bonne marche de la machine judiciaire. Malgré les négociations, ils sont déterminés à poursuivre leur lutte. Et ceci, malgré les effets négatifs du mouvement que les justiciables eux-mêmes commencent à ressentir…

Le Syndicat de l’Administration pénitentiaire persiste et signe. Il maintient la grève en dépit des menaces et de propos d’intimidations par la voie d’appels téléphoniques dont des agents font l’objet.
Les grévistes ont tenu à remercier l’Autorité d’avoir octroyé 4 véhicules pour les transferts des détenus. Toutefois, ils persistent dans leur mouvement de grève ne jusqu’à ce que le décret portant sur leurs indemnités soit signé par le Premier Ministre et le ministre de la Justice, a fait savoir César Didérot  Realy, lors d’une  conférence de presse qu’ils ont donnée mercredi dernier à Antanimora. « La balle est dans le camp des dirigeants pour la sauvegarde de la sécurité publique », a-t-il déclaré à cette occasion.
D’après Israel Ravalison, vice-président du syndicat de l’Administration pénitentiaire, les manifestants ont tout de même concédé que les agents pénitenciers ne soient pas encore admis en catégorie 3. En revanche, ils réclament leurs indemnités avec rappels rétroactifs.
A titre rappel, depuis la grève des agents pénitenciers et des greffiers, 111 individus sont placés sous mandat de dépôt. Ils sont toujours placés en garde-à-vue dans les postes de police de la capitale.
Les dirigeants de la Police nationale, eux, rappellent que les violons sont entièrement saturés et que désormais, ils ne pourront plus procéder à des arrestations si cette grève perdure.
Par ailleurs, au sujet de l’évasion massive de détenus de la maison carcérale de Toliara, le président du syndicat de l’Administration pénitentiaire condamne tous ceux qui ont contribué de près ou de loin  à cette évasion. Il  exige que la loi en vigueur soit appliquée aux coupables.

JR

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