Terrain d’Andohatapenaka : De nouveau la guerre entre Rivo Rakotovao et Marc Ravalomanana

Terrain d’Andohatapenaka : De nouveau la guerre entre Rivo Rakotovao et Marc Ravalomanana

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Si les différends s’étaient quelques peu aplanis ces derniers temps, à l’approche du Sommet de la Francophonie, la hache de guerre est de nouveau déterrée entre Marc Ravalomanana et le ministre d’Etat, Rivo Rakotovao…

“Le terrain appartient à l’État. Respectons la loi puisque nous serons tous jugés par l’histoire ». D’un ton ferme, le ministre d’État, Rivo Rakotovao, a répondu aux attaques lancées par Marc Ravalomanana, hier à Andohatapenaka, concernant l’utilisation de la propriété « Andohatapenaka Domaine », portant le titre N°60.777-A.  Dans ses explications, le Ministre d’État en charge des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Équipement, a « réveillé les vieux démons  » en rappelant que ces propriétés remises à l’État ont occasionné des troubles en 2009.
Les piques du MEPATE ont été directes hier à l’encontre de l’ancien Chef d’État et non moins président national du parti TIM.  Le ministre d’État a dévoilé, entre autres, des incitations faites auprès des coopératives pour qu’elles refusent le déplacement des gares routières. « Nous entendons ces faits », a souligné le ministre d’État.

Défi lancé
Le ministre d’État n’a pas caché sa déception face aux agissements d’un ancien Chef d’État qu’il respecte. De ce fait, il a invité les avocats de Marc Ravalomanana à saisir la justice si les documents en possession de l’État malagasy étaient faux et non avérés.
En effet, ces documents montrent l’annulation de l’acte de vente de ce terrain d’Andohatapenaka par un arrêté N°38.345/2009 en date du 1er Octobre 2009. Une vente qui a été enregistrée le 29 Décembre 2008 au profit de la société Asa Lalana Malagasy ou Alma. Suite à l’absence de recours du groupe Tiko, l’annulation a été officialisée et l’État Malagasy est redevenu propriétaire depuis le 09 Août 2016.
L’action de la Commune Urbaine d’Antananarivo autorisant la société ALMA à clôturer cette propriété est une infraction aux textes en vigueur, a souligné le ministre d’État Rivo Rakotovao. Selon ses dires, la CUA ne peut en aucun cas délivrer une autorisation tant que le présumé propriétaire ne fournit un titre légal.

Marc A.

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