Transactions : Le blanchiment d’argent existe bel et bien à Madagascar

Transactions : Le blanchiment d’argent existe bel et bien à Madagascar

Le blanchiment d’argent n’est pas une nouvelle d’actualité en soi, le phénomène existe depuis bien longtemps et semble même très courant dans plusieurs pays au monde. Mais ce même phénomène menace actuellement la Grande île et son économie. La BFV-SG veut prendre le taureau par les cornes.

La BFV-Société Générale admet que le phénomène de blanchiment d’argent existe bel et bien à Madagascar. Un haut responsable de cet établissement bancaire a déclaré avoir relevé une opération suspectée de blanchiment d’argent. Il l’a fait savoir à l’occasion d’une conférence de presse relative à la présentation des résultats de l’année, tenue au siège de l’établissement à Antaninarenina hier. Notre responsable a fait savoir qu’en guise de disposition, il avait déclaré ce cas aux autorités compétentes, conformément à ses obligations de se soumettre aux lois en vigueur.
Bruno Massez, PDGA de la BFV-SG a rappelé que la BFV-SG a pour principe de décliner les opérations susceptibles de contribuer de manière globale à cette économie grise, basée sur du cash, opérée, dans la plupart du temps, hors du système bancaire classique. « Ces opérations passent par d’autres voies : on y trouve l’argent de la drogue, du proxénétisme et de la traite de personnes, on y trouve l’exploitation illégale des ressources et tout cela, il faut bien que ce soit réinvesti quelque part ! » a précisé le PDGA de la BFV-SG. Bruno Massez a ajouté que la BFV-SG n’est pas une juridiction habilitée à traiter des affaires qui relèvent d’infraction liée à des activités criminelles, mais elle est dotée d’un dispositif très robuste, qui est le même dispositif développé par le groupe Société Générale et exposé lors de la dernière mission du FMI à Madagascar.
Dans le cadre de la campagne «culture et conduite», la BFV-Société Générale s’est fixé le leitmotiv de lutter contre la corruption, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et l’évasion fiscale.

L.R

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