Transport aérien : Air Madagascar dénonce les pratiques tarifaires illégales

Transport aérien :  Air Madagascar dénonce les pratiques tarifaires illégales

Plus d’uns se demandent si l’entrée des compagnies aériennes comme Madagascar Airways (vols domestiques sur certaines destinations) ou Turkish Airlines et d’autres qui assurent des vols internationaux, ne contribue pas, d’une manière ou d’une autre, à la disparition progressive de la compagnie nationale… D’autres, pour leur part, estime que cela constituerait un tremplin pour le transport aérien et, partant, pour le tourisme.

“Ayant constaté que d’autres transporteurs opérant sur les lignes internationales procédaient à des pratiques tarifaires illégales pouvant être assimilées à du Dumping, Air Madagascar a officiellement saisi l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) ». Des voyageurs comparent bien évidemment les tarifs et/ou la qualité de service dans le choix d’une compagnie aérienne donnée. Ce qui ne peut qu’entrainer des impacts pour la compagnie nationale.
Suite aux démarches entreprises par Air Madagascar face à cette situation qui est loin de l’avantager, des discussions ont eu lieu entre les parties concernées à l’issue desquelles il a été convenu que des mesures seront entreprises par l’ACM et que le transporteur concerné  cessera lesdites pratiques.
Dans un communiqué publié hier, Air Madagascar ne manque pas de préciser que la compagnie, mise en cause, continue ses exactions tout en interpellant l’ACM quant à la persistance de ses procédés qu’elle qualifie d’anticoncurrentiels.
Gilles Filiatreault, Directeur Général d’Air Madagascar affirme ne pas s’opposer à la concurrence. Il reconnait qu’une compétition saine permet de se remettre en question et de sans cesse chercher à améliorer sa propre offre. Néanmoins, selon ses dires, les pratiques commerciales doivent respecter les règles du jeu. De tels agissements ne peuvent que nuire au développement du transport aérien à Madagascar, en général.
Si le DG d’Air Madagascar est plutôt réticent à s’exprimer sur le cas des quatre employés de la compagnie qui attendent leur réintégration, il ne manque pas de réagir à cette question de pratique tarifaire… Affaire à suivre.

 C.R

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