Tsiazompaniry : Trop vétuste, le barrage risque de céder

Tsiazompaniry : Trop vétuste, le barrage risque de céder

Les catastrophes naturelles et l’effondrement des grandes infrastructures figurent parmi les risques les plus importants auxquels chaque ville doit formuler des dispositifs de prévention et de réponses. Le cas du barrage de Tsiazompaniry et les mesures de prévention à prendre ont été évoqués au cours d’une réunion qui s’est tenue hier à Mahazoarivo.

Si jamais le barrage de Tsiazompaniry venait à céder, une telle rupture entraînerait une inondation. Même si la situation n’est pas encore au niveau d’alerte, des mesures de prévention doivent être prises pour éviter cette catastrophe, a indiqué, hier, Venty Thierry, Secrétaire Exécutif du BNGRC en marge d’une réunion qui s’est tenue au Palais d’Etat de Mahazoarivo. «Mieux vaut prévenir que guérir», selon ses dires.
Située à 90km au Sud Est d’Antananarivo, l’infrastructure de Tsiazompaniry, formée de deux barrages, figure parmi les plus grands réservoirs d’eau dont le pays dispose, avec une surface de 31km2, contenant plus de 273 millions de m3 d’eau. Elle est assez vétuste puisqu’elle a été construite en 1956.
Le renforcement de la surveillance et l’entretien continu des grandes infrastructures, à l’instar des barrages, figure parmi les mesures de préventions auxquelles s’attèle le Gouvernement. «La collaboration à différents niveaux entre tous les départements ainsi qu’avec les partenaires demeure indispensable pour que les actions entreprises soient cohérentes, efficaces et puissent répondre aux différentes menaces encourues par nos villes», s’est exprimé le Chef du Gouvernement Jean Ravelonarivo, à l’endroit de toutes les parties prenantes et experts présents à la rencontre d’hier.
Il importe de voir, selon le Secrétaire Exécutif du BNGRC, comment prévenir les inondations. Des mesures comme le renforcement de capacités des autorités, l’élaboration d’un plan d’évacuation… ont déjà été prises.
A noter que les inondations peuvent être catégorisées en trois types : classique, sévère et catastrophique. La dernière inondation catastrophique à Madagascar remonte à 1959, tandis que l’inondation sévère survient environ tous les cinq ans, pour le cas d’Antananarivo. L’une des sources possibles d’inondation catastrophique serait les ruptures des grandes infrastructures, comme les barrages.

C.R

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