Université d’Antananarivo : Toujours la grogne des étudiants

Université d’Antananarivo : Toujours la grogne des étudiants

Les étudiants de l’Université d’Antananarivo dénoncent leurs conditions de vie et d’étude qui laissent tellement à désirer. Pourtant, ces étudiants sont les futures élites du pays. Outre le mauvais état des infrastructures universitaires, des problèmes d’ordre pédagogique sont également constatés. Pas plus tard que jeudi dernier, les étudiants en Gestion de l’université d’Antananarivo ont posé un ultimatum aux responsables compétents pour les exhorter à décanter les problèmes liés à la réalisation de soutenance et de remise de diplôme de niveau Master 2.
Côté social, les étudiants logés dans la cité universitaire vivent un calvaire quotidien. L’accès à l’eau et l’électricité leur est limité à 2 heures par jour.
Normalement, les étudiants, inscrits régulièrement, peuvent bénéficier de logement s’ils ont formulé une demande auprès du Centre Régional des Œuvres Universitaires d’Antananarivo (CROUA), lors de la préinscription. Cependant, l’offre proposée par le CROUA ne répond pas à la demande disponible. Les cités universitaires d’Ankatso I, II, et d’Ampohipo accueillent plus de leurs capacités normales. Au total, 3600 étudiants occupent ces lieux au lieu des 1500 prévus initialement. Pour autant, les étudiants affirment ne pas se laisser décourager par ces conditions précaires. Chacun se bat quotidiennement pour continuer à nourrir ses rêves.
L’instauration de nouveaux bâtiments est une des solutions à long terme préconisées par les résolutions de l’atelier organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en septembre 2017. Samson Willy Andriamihajaniaina, directeur du CROUA, rassure que l’atelier de 2017 prévoit des solutions aux problèmes sociaux de l’université d’Antananarivo. La mise en œuvre des résolutions de cet atelier devra débuter cette année. Et le dialogue entre le ministère ainsi que les étudiants se poursuit pour régler le problème lié à la JIRAMA.

Vola R

 

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