Violation des droits de l’homme : 7 gendarmes placés sous M.D

Le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale a soulevé l’importance de l’assainissement opéré au sein de cette entité, ce genre d’acte ayant tendance non seulement à ternir l’image de la gendarmerie nationale, mais également de contribuer à la réduction de la confiance de la population envers l’Etat.

“Parmi les 7 gendarmes soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de violation des Droits de l’homme, 4 ont été écroués à Tsiafahy et le reste à la maison centrale d’Antanimora”, a annoncé le général Gelle Serge, Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale. L’affaire remonte au mois d’août 2018 dans la Commune rurale d’Ambohipotsy, district d’Ambato- finandrahana, région Amoron’Imania, lorsque la compagnie locale a effectué une intervention suite à l’assassinat de 2 de leurs confrères. Après avoir arrêtés les dahalo suspectés d’en être les auteurs, les éléments en charge de cette opération de sécurisation les auraient tués dans des circonstances troublantes. La scène avait été filmée et publiée un an plus tard sur les réseaux sociaux. Elle aurait choqué plus d’un.
Ayant été informé de ce fait qualifié d’acte criminel par le général Gelle Serge, le Secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie Nationale a annoncé avoir immédiatement pris ses responsabilités, dépêché ses émissaires sur place aux fins d’enquêtes et sanctionné les éléments incriminés. Leur procès a eu lieu hier.
Le Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale a soulevé l’importance de l’assainissement opéré au sein de la gendarmerie nationale, ce genre d’acte ayant tendance non seulement à ternir l’image de la gendarmerie nationale, mais également de contribuer à la réduction de la confiance de la population vis-à-vis de l’Etat malagasy.

L.R

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