Visa électronique : Les précisions du ministère de la Sécurité Publique

Visa électronique : Les précisions du ministère de la Sécurité Publique

Le ministère de la Sécurité Publique a tenu à apporter davantage d’explications afin d’éclairer l’opinion publique à propos de l’utilisation du visa électronique.
Le directeur du cabinet auprès du ministère de la Sécurité Publique, le commissaire Jean Rostand Rabealahy, a fait savoir à l’issue d’une conférence de presse donnée à Anosy hier, que la mise en vigueur du visa électronique à Madagascar est une recommandation de l’organisation mondiale du tourisme (OMT) ainsi que de l’organisation de l’aviation civile internationale à la fin du mois de janvier 2017. Elle a pour objectif l’amélioration de la gestion des aéroports, par rapport notamment au flux de voyageurs, et de faciliter les opérations d’enregistrement de leurs identités. Le visa électronique constitue non seulement la déclinaison de l’ancien visa PAF, mais contribue également à la mise à jour des statistiques des personnes qui entrent et sortent au niveau de nos frontières, ainsi qu’au renforcement de la sécurité des passagers et surtout, de lutter contre les phénomènes de fraudes. L’usage du visa électronique permet par la même occasion de renflouer les caisses de l’Etat.
Le Directeur du cabinet auprès du ministère de la Sécurité Publique, le commissaire Jean Rostand Rabealahy, a également profité de cette occasion pour lever toute ambigüité concernant son utilisation, et notamment par rapport à une éventuelle sous-traitance malgache de ce visa par la société de Droit malgache Ametis. Ainsi, selon le DirCab du ministère de la Sécurité Publique, la mise en place du visa électronique a été adoptée en conseil des ministres depuis octobre 2014. 2 ans après, soit en 2016, il avait fait l’objet d’un appel à manifestation d’intérêt ainsi que d’un avis de pré-qualification dans les journaux locaux. Ce fut la société Ametis, constituée en délégation de service publique, qui s’est en conséquence vue attribuer sa gestion. En 2017, l’Etat a sorti un décret portant mise en place du visa électronique pour les étrangers de catégorie non-immigré.
Le commissaire Jean Rostand Rabealahy reconnait que les voyageurs ont pour obligation de payer un droit de visa, toutefois, tout ce qui relève des droit, taxes, et autres frais de dossier relève de l’attribution de la délégation de service publique et non du ministère de la Sécurité Publique.
Le DirCab du ministère de la Sécurité Publique a en outre tenu à exhorter l’opinion à ne pas céder à la panique face aux rumeurs.

L.R

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