
Les acteurs concernés par les élections présidentielles de 2023 se mobilisent. Les politiciens, tant les hommes du régime que ceux de l’opposition s’activent depuis le début de ce mois de juin 2021. Du côté du pouvoir, les inaugurations d’infrastructures notamment des bâtiments peints aux couleurs du régime en place se multiplient. Les députés, les sénateurs, les gouverneurs ainsi que les membres du gouvernement proches du régime remobilisent leurs bases à chaque déplacement du chef de l’Etat. De son côté, l’opposition met également la pression sur le régime en place et haussent le ton à travers des campagnes de dénonciation et de condamnation. Les députés de l’opposition intensifient les critiques systématiques sur la place publique ou sur les réseaux sociaux. Le chef de cette opposition, en la personne de l’ancien président Marc Ravalomanana, a commencé à amplifier ses déplacements dans les marchés de la capitale.Les instances internationales ne restent pas bras croisés face à l’organisation des futures élections qui n’auront pourtant lieu que dans deux ans. Plusieurs entités politiques sont consultées régulièrement par les chancelleries et organisations internationales partenaires de Madagascar dans les processus électoraux qui se sont succédé dans le pays. Des rencontres avec les grands partis présents sur la scène politique du pays ont eu lieu notamment avec la plate forme MAPAR, ainsi que les partis politiques MMM, Freedom, TIM et HVM…
Rappelons que les organisations internationales telles que les Nations Unies, l’OIF, la SADC, l’Union Africaine et l’Union Européenne ont envoyé des observateurs électoraux lors des derniers scrutins présidentiels et législatifs de 2018 et 2019. Il s’agissait de cautionner les résultats des urnes et d’émettre des recommandations visant à améliorer le processus électoral malgache.
Marc A.